La publication d'une croissance de 4.7%, largement inférieure à l'objectif gouvernemental de 5%, a probablement été l'élément déclencheur.
Les dirigeants chinois sont inquiets pour la croissance.
Et ils ont décidé d'intervenir.
Première mesure : la baisse des taux.
Explications.

XI JINPING...

... pensait que l'économie allait rebondir.
Naturellement.
Sans intervention étatique massive.
Avec une stabilisation des prix de l'immobilier.
Et une reprise de la consommation des ménages.
Mais rien ne s'est passé comme prévu.
La consommation est toujours faiblarde et l'investissement patine du fait d'une surproduction déjà marquée.

ET PUIS

Il y a eu ce chiffre de croissance, qui, malgré tous les efforts de manipulation, est en dessous de l'objectif gouvernemental de 5%.
Un camouflet.
Réunion d'urgence des membres dirigeants du Parti communiste.
Et la décision de commencer à réagir.
D'abord par les taux d'intérêt.
Et peut-être par la suite par un plan de relance attendu depuis des mois par les entreprises chinoises.

UN PETIT PAS POUR LA CHINE...

Le taux de référence à 1 an, qui sert de référence aux prêts des entreprises a été baissé de 0.1% à 3.35%.
Comme disait Michel Berger, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour la Chine ça veut dire beaucoup.
Ça veut dire que le gouvernement a pris conscience de la gravité de la situation.

LE BUT AFFICHÉ...

... est de "renforcer les ajustements contracycliques pour mieux soutenir l'économie réelle" (magnifique dialectique communiste, même en 2024)

MAIS LA CHINE...

... va devoir faire plus.
Beaucoup plus.
L'immobilier continue à peser sur les ménages, les acteurs du secteur et les banques.
Et les prix ne rebondissent toujours pas tant l'offre est surabondante.
Malgré le fait que les entreprises d'État ont été "autorisées" (traduisez "obligées") à acheter sur le marché des biens immobiliers invendus.
Mais les prix du neuf ont tout de même chuté de 4.5% le mois dernier.
La Chine a attendu pour intervenir, mais aujourd'hui elle n'a plus le choix : l'économie ne rebondira pas seule.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

CE SERA KAMALA HARRIS

Elle a déjà mobilisé suffisamment de soutien pour avoir le nombre de délégués nécessaire à la Convention.
En 24 heures, elle a aussi réussi à lever plus de 80 millions de $ pour sa campagne.
En matière d'économie, Harris fait de la lutte contre l'inflation sa priorité, elle est favorable aux aides pour les ménages les plus défavorisés, aux crédits d'impôts pour les personnes gagnant moins de 100 000$ (remarquez le niveau au-dessous duquel on considère qu'on rame aux États-Unis) et pour plus d'impôts pour les riches.
Et elle insiste sur le fait qu'elle n'est pas protectionniste.
On attend maintenant le nom de son vice-Président donc.

PLUS D'IMPÔTS

Si le camp présidentiel veut fédérer une majorité au Parlement, il doit donner des gages à la gauche.
Des gages, c'est-à-dire plus d'impôts.
Plus de "justice fiscale".
Et les équipes de Macron planchent donc sur une hausse de la fiscalité.
Et hésitent entre plusieurs mesures : taxe sur les super profits, une nouvelle version de l'ISF, pourquoi pas un "ISF vert" ou encore un alourdissement de l'impôt sur le revenu.
Mais une hausse de la fiscalité est inévitable.

VOUS ÊTES DÉJÀ EN VACANCES...

On vous a demandé "Qui sera le prochain Premier ministre" selon vous.
On a eu énormément de réponses, comme d'habitude.
Mais cette fois, vous aviez l'esprit aux vacances...
Henri propose Christian Clavier ou Kad Merad, Edouard déclare sa flamme à "Mathilde" (Panot bien sûr), Alain vote Mbappé, Alex pour Michel Polnareff, Jean-Luc pour Jean-Jacques Goldman, Gilles pour Marc Fiorentino et Jean-Claude pour Ségolène Royal. Bref, vous aviez envie de vous détendre.
Heureusement, on a eu quelques avis sérieux, beaucoup d' "Olivier Faure", de "François Hollande" ou "Ruffin" ou encore "Laurent Berger". Et énormément de "Gabriel Attal".
Merci à tous, vous nous avez fait sourire sur un sujet qui ne donne pas trop envie de sourire.

DERNIER JOUR DES SOLDES

C’est ce mardi que finissent les soldes d’été.
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La semaine commence bien pour la Bourse. Toutes les grandes places ont évolué positivement hier, à l’exception de Tokyo. Hier soir, le CAC 40 a gagné 1,16% à 7 622 points. Cette hausse est principalement due à des rachats à bon compte après une baisse de près de 2,5% la semaine dernière. Elle se fait toutefois dans de faibles volumes d’échanges, à l’instar des dernières semaines.
Clairement, le bal des publications va s’accélérer aujourd’hui. Au programme de ce mardi, les résultats semestriels d’Alphabet / Google, LVMH, Tesla, Visa, General Electric et Dassault Aviation. Les principaux noms américains publieront après la clôture de Wall Street, l’impact boursier ne se fera ressentir que demain.
Dans ce contexte, de nouvelles recommandations boursières seront émises cette semaine pour la Communauté Bourse Privée !
Ce matin, le CAC 40 gagne 0,08% dans les premiers échanges, à 7 628 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture à l’équilibre, à 39 594 points.
Le Brent s'échange à 82,5$ (-0,48% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 390,5$ (-0,49%).
L'euro/dollar évolue à 1,088$ (+0,03%)."

ON S'EN FOUT ?

Le patron de Ryanair pense que les prix des billets d'avion vont baisser car le rattrapage post-Covid, qui dure encore, va s'estomper ; Vivendi va faire coter Canal+ à Londres et Havas à Amsterdam ; Ce n'est pas une blague : le NFP serait en train de réfléchir à nommer Benoît Hamon, Cécile Duflot ou le communiste André Chassaigne comme candidat au poste de Premier ministre; Macron va parler pour demander une "trêve" olympique ; Message pour les boomers : "Popeye" était tiré d'une histoire vraie, une révélation...manger plus d'épinards ; Le titre du jour dans les Echos : "Comment la France des bistrots s'est laissée séduire par les coffee shops" ; Snoop Dogg et Bradley Cooper vont porter la flamme...; Un avertissement ciblé dans le "Parisien" : "Gare aux tiques à pattes rayées dans le Sud et la Corse" ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.