Mardi 30 juillet

Il y a des entreprises qui sont devenues des indicateurs macroéconomiques tant leur importance est grande.
McDonald’s fait partie de celles-là.
L'évolution de son chiffre d'affaires et de ses profits donne des indications précieuses sur l'état de l'économie.
Et McDonald’s nous dit que l'économie américaine ralentit.
Explications.

MICROÉCONOMIE ET MACROÉCONOMIE

Microéconomie : du grec "mikros" petit. C'est l'analyse des comportements des agents économiques individuels. Et notamment des entreprises.
La macroéconomie, elle, se propose d'expliquer les relations entre les agrégats d'une économie et envisage les faits économiques globaux.
Deux approches différentes.

MAIS DEUX APPROCHES...

... qui se rejoignent quand on parle d'entreprises emblématiques dont l'impact sur l'économie est majeur ou dont les résultats donnent des indications précieuses sur l'économie globale.
Vous connaissez sûrement l'expression qui date du début du 20ème siècle : "Ce qui est bon pour General Motors est bon pour l'Amérique".
On pourrait dire la même chose sur une multitude d'entreprises.

ET QUAND MCDONALD'S PUBLIE SES RÉSULTATS

Les analystes boursiers les étudient de près. C'est normal.
Mais les économistes aussi les étudient de près pour avoir des indications sur l'économie, américaine principalement, mais mondiale aussi, et en particulier sur la consommation des ménages.
Ce fut le cas hier avec la publication des résultats trimestriels.

QUE NOUS DIT MCDONALD'S ?

Ses ventes ont chuté pour la première fois depuis 2020.
Les consommateurs ont freiné leur consommation du fait de la hausse des prix des burgers, des frites et des sodas.
Le patron de McDonald’s a déclaré que les consommateurs mangent plus souvent à la maison et privilégient les "offres" ou packages quand ils viennent chez McDonald’s.

IL FAUT DIRE...

... que l'indice des prix de la nourriture à emporter a augmenté de 30% depuis 2019 comme le rappelle le FT et que le menu Big Mac a lui augmenté de 27% depuis la même date.
Rappelons que McDonald’s opère plus de 40 000 restaurants dans plus de 100 pays, un sacré sondage en direct de "l'appétit des consommateurs".
Même la FED, la Banque centrale américaine, regarde McDonald’s.
Et cela devrait l'inciter à commencer à baisser ses taux avant la fin d'année.
Quand la microéconomie devient de la macroéconomie...

ET VOUS ?

La France étant le deuxième marché mondial pour McDonald’s, on vous pose la question, la hausse des prix a-t-elle eu un impact sur votre consommation et pensez-vous que l'on peut faire un lien entre les résultats de McDonald’s et la consommation globale des ménages ?
>> Donnez-nous votre avis

À PART CA?

QUOI DE NEUF ?

INTÉRESSANT

Trop tôt pour tirer des conclusions.
Mais on remarque depuis quelques jours que malgré les anticipations de baisse des taux aux États-Unis et malgré la détente des taux longs américains, les indices boursiers ne rebondissent pas.
Pour l'instant, c'est un signal (très) faible mais c'est un signal tout de même.
Que nous suivons de très près pour vous.

QUAND L'AUTOMOBILE NE VA PAS

rien ne va.
Tous les jours des articles sur l'automobile.
Un secteur en crise.
Un secteur qui avait largement misé sur les voitures électriques et des ventes de véhicules électriques qui baissent avec la Chine qui en plus inonde le monde.
Là encore, les consommateurs hésitent.
Ils préfèrent se reporter sur l'occasion.
Et tous les constructeurs doivent revoir leurs copies.
En urgence.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement
"Ouverture haussière pour le CAC 40 affichant une variation de 0,22% à 7 460 points. L’indice parisien continue d’être chahuté par les récentes publications de résultats, notamment celle du luxe avec Hermès et LVMH qui patinent en Chine avec leurs difficultés d’exploitation concernant la devise locale. Le secteur de la tech française peine lui aussi à donner des signes de continuité de la croissance. Pourtant, c’est loin d’être terminé.
Les investisseurs attendent avec impatience trois choses cette semaine : le rapport sur l’emploi américain vendredi après-midi, la décision de la FED mercredi et surtout les publications de résultats du segment de la tech américaine avec Microsoft, Apple, Meta et Amazon. Ces trois points orienteront les marchés pour les prochaines semaines et donneront le “la” pour les prochains mois, certainement jusqu’aux élections américaines. Restez attentifs à notre newsletter du soir, nous décryptons tous ces événements pour vous au fur et à mesure qu’ils nous parviennent !
Vous pouvez vous abonner en cliquant ici.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 0,15%, à 38 525 points.
Le Brent s'échange à 79,44$ (-2,77% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 388,2$ (-0,14%).
L'euro/dollar évolue à 1,082$ (-0,37%)."

ON S'EN FOUT ?

Le NFP veut imposer les expatriés fiscaux; Le député Renew, Pascal Canfin, veut créer une passerelle avec le NFP, il a rompu la trêve olympique...; Maduro a triché aux élections présidentielles du Venezuela; Macron est au fort de Brégançon pour chercher un Premier ministre maintenant que la situation s'est "clarifiée" ; Le titre du jour "Les bleus sont chauds" (Le Parisien); Anne Hidalgo veut garder la vasque des JO à Paris après les Jeux; 900 000 places encore disponibles sur les plateformes officielles des Jeux; 1 700 policiers de 43 pays différents sont venus soutenir la police française; La bonne nouvelle du jour : l'essence est au plus bas de l'année; Les randonneurs du GR20 ont été touchés par une épidémie de gastro-entérite, facile de les suivre à la trace (désolé...); 45 départements en vigilance canicule ;Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.

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