Notre feuilleton de l’été se termine. Ces dernières semaines, nous vous avons proposé de suivre chaque semaine les choix d’épargne de Nicolas et Marie, au fur et à mesure qu’ils vieillissaient et que leur situation et leurs objectifs évoluaient. Retrouvez tous nos conseils selon la tranche d’âge.
Nicolas et Marie, un jeune couple marié, hésitent à acquérir leur résidence principale. Marie, impatiente de cesser de payer des loyers, souhaite acheter rapidement, tandis que Nicolas préfère constituer d'abord une épargne de précaution, avec des fonds euros sécurisés.
Ils ont une capacité d’emprunt d’environ 400 000 €, un budget élevé, mais insuffisant pour acheter « l’appartement avec deux chambres dont ils rêvent dans le centre de Lyon ». Nicolas propose de commencer par un plus petit appartement, avec l'idée de le revendre ou de le louer plus tard. Mais Marie pense que cette opération ne sera pas rentable. Et à y réfléchir, elle ne sait même pas s’ils voudront toujours vivre en centre-ville dans quelques années, et peut être auront-ils besoin d’une chambre supplémentaire…
En attendant d’y voir plus clair, le couple décide de se construire une épargne de long terme, en mettant en place des versements programmés dans un contrat d’assurance-vie avec un profil équilibré, et en investissant en SCP à crédit pour bénéficier du levier du crédit en conservant une mobilité géographique.
En résumé : les choix d’épargne à 30 ans :
- Placer une épargne de précaution en fonds en euros boosté.
- Se construire une épargne de long terme via des versements programmés dans un contrat d'assurance-vie avec une gestion pilotée adaptée à son profil.
- Investir en SCPI à crédit en attendant la résidence principale.
A 40 ans, les préoccupations de Nicolas et Marie ont évolué. Désormais bien fixés géographiquement et professionnellement, et propriétaires de leur résidence principale, ils s’interrogent maintenant sur leur retraite. Il faut dire que l’un comme l’autre, ils gagnent bien leur vie et peuvent se permettre de réserver une certaine somme à la préparation de leur retraite.
Ils décident d'investir dans un Plan d'Épargne Retraite (PER). Ce placement, bloqué jusqu'à la retraite, leur permet de réduire leurs impôts tout en constituant un capital. En versant 200 € chacun par mois, ils économiseraient 1 440 € d'impôts par an, pouvant ainsi atteindre un capital de 365 000 € en 24 ans.
Pour réduire encore leurs impôts, ils envisagent d'investir dans un FIP Corse, ce qui leur offrirait une réduction fiscale de 7 200 € pour un investissement de 24 000 €.
Nicolas et Marie souhaitent également planifier l’avenir financier de leur fils. Ils choisissent l'assurance-vie pour sa flexibilité et ses avantages fiscaux, avec l’objectif d’atteindre 45 317 € d’épargne en investissant 200 € par mois pendant 13 ans.
En résumé : les choix d’épargne à 40 ans :
- Ouvrir un Plan d’Épargne Retraite et faire des versements réguliers pour la retraite.
- Investir dans un FIP Corse pour limiter les impôts à payer.
- Ouvrir un contrat d’assurance-vie pour leur fils.
À 50 ans, Marie et Nicolas, confrontés à une augmentation de leur taux marginal d'imposition de 30 % à 41 %, réévaluent leur stratégie d'épargne en vue de leur retraite au Portugal. La retraite était l’un de leurs objectifs à 40 ans, elle devient LE principal objectif à 50 ans.
Ayant accumulé 88 000 € en 10 ans via leur Plan d'Épargne Retraite (PER), ils décident d'augmenter leurs versements mensuels à 400 € chacun, tout en adoptant un profil de gestion équilibré pour sécuriser leur capital. Avec cette stratégie, ils pourraient atteindre un capital de plus de 540 000 € en 15 ans.
Toujours en vue de leur retraite, ils choisissent également d’investir 50 000 € en SCPI en nue-propriété, une stratégie qui leur permettra de doubler leur investissement en 15 ans, sans subir aucune fiscalité, en obtenant un capital de 100 000 € à la retraite.
Pour réduire davantage leur pression fiscale, le couple investit 24 000 € dans un FCPI, profitant ainsi d'une réduction d'impôt de 4 320 €. Ce placement, bloqué pour 6 ans, leur offre aussi des perspectives de plus-values à l’échéance.
En résumé : les choix d’épargne à 50 ans :
- Diriger toute son épargne financière vers le Plan d’Épargne Retraite en augmenter les versements programmés.
- Investir en nue-propriété de SCPI sur un horizon de 15 ans.
- Défiscaliser avec un FCPI.
À l'approche de la retraite, Nicolas et Marie anticipent une baisse significative de leurs revenus, malgré un patrimoine conséquent. Pour pallier cette diminution, ils vont diversifier leur stratégie d'investissement et optimisent leur fiscalité.
Le couple décide de vendre un bien immobilier, et de placement le montant sur deux contrats d'assurance-vie. Par rapport à un bien immobilier, l’assurance-vie offre plus de liquidité, une fiscalité avantageuse, et une gestion moins contraignante. En choisissant un profil de gestion prudent, ils espèrent un rendement annuel de 3 à 4 %. En remplaçant leurs revenus fonciers par des retraits programmés de l'assurance-vie, Nicolas et Marie réduisent leur impôt total à 1 490 € par mois, contre 2 335 € auparavant. Ce changement leur permet de dégager 470 € supplémentaires chaque mois, tout en préparant une transmission de patrimoine optimisée grâce aux abattements fiscaux de l'assurance-vie.
Influencés par leur enfant, Nicolas et Marie vont également dans un GFI (groupement forestier d’investissement). Ce placement durable leur permet de bénéficier d'une réduction d'impôt de 1 440 €, d'une exonération partielle des droits de succession et de l'IFI, ainsi que d'un revenu récurrent faible mais stable.
En résumé : les choix d’épargne à 60 ans :
- Vendre l’immobilier trop contraignant et trop imposé, à l'exception des SCPI européennes plus souples et peu fiscalisées.
- Placer le capital en assurance-vie idéale pour la retraite (liquidité, sécurité, fiscalité avantageuse).
- Investir dans un GFI pour obtenir une réduction d’impôt et préparer sa transmission.
Marie et Nicolas, retraités de 70 ans, ont bâti un patrimoine conséquent pour compléter leur pension de retraite modeste. Ils se penchent désormais sur la transmission de leur patrimoine.
Marie et Nicolas n’ont qu’un enfant, et l’abattement de 100 000 euros est donc largement insuffisant pour éviter un matraquage fiscal sur leur transmission.
Ils envisagent d’effectuer des donations, mais ne souhaitent pas se démunir trop vite de leur patrimoine. Après tout, ils n’ont « que » 70 ans, et espèrent bien profiter de leur retraite pendant 20 ou 30 ans. Ils veulent surtout qu’en cas de décès, le conjoint survivant soit protégé.
Ils vont donc opter pour une donation démembrée, consistant à transmettre un bien (ou un contrat de capitalisation) à leur enfant, pour bénéficier de l’abattement sur les donations renouvelables tous les 15 ans, tout en conservant l’usufruit, c’est-à-dire les revenus du bien, voire même la jouissance de l’épargne dans le cas d’un contrat de capitalisation.
Ils vont également réinvestir en assurance-vie. Certes, ils ont déjà atteint les abattements de 152 500 euros par parent, mais ils vont verser 60 000 € sur un nouveau contrat et ainsi bénéficier des nouveaux abattements sur les versements après 70 ans (30 500 euros par parent sur tous les bénéficiaires).
Enfin, ils vont également reverser en Groupement Forestier d'Investissement, pour bénéficier de la réduction de 75% des droits assis sur la valeur des forêts détenues par le GFI
En résumé : les choix d’épargne à 70 ans :
- Donner la nue-propriété d’un contrat de capitalisation.
- Ouvrir une nouvelle assurance-vie après 70 ans.
- Investir dans un GFI pour bénéficier d'une réduction de 75% des droits de succession.
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