Les marchés : Nous voilà rassurés !
Ce soir, l'indice parisien reprend des couleurs et clôture à 7 435 points, en hausse de 0,52%, soutenu par les belles performances de Safran, Schneider Electric et Legrand, qui ont bénéficié de recommandations favorables de la part des bureaux d'analyse. Les Bourses mondiales sont globalement dans le vert ce jeudi, après l'annonce de la deuxième baisse des taux de la Banque centrale européenne. Les investisseurs s'attendent désormais à une décision similaire de la Réserve fédérale la semaine prochaine.
Sans surprise, la BCE a réduit son taux de dépôt de 25 points de base, le ramenant à 3,50%. En parallèle, elle a revu à la baisse les prévisions de croissance de la zone euro pour le deuxième trimestre à 0,2%, tout en maintenant ses anticipations d'inflation jusqu'en 2026. Aux États-Unis, les marchés ont accueilli l'indice des prix à la production d'août, qui a ralenti à 1,7% sur un an, renforçant les attentes d'une baisse des taux par la Fed.
Et si je vous disais qu'il y a eu 548 menaces en moins d’un mois ? Découvrez dans cette édition de quel type de menaces il s'agit et comment vous pouvez en tirer parti grâce à notre solution pour saisir les opportunités d’un secteur en pleine expansion. Ne manquez pas non plus notre sondage sur l’analyse technique ce jeudi ! Bonne lecture !
Les valeurs : Legrand, Valeo et Roche Bobois
Legrand
Le titre Legrand progresse de 2,94% à 101€ ce jeudi, (+8% en 2024) soutenu par un relèvement d'opinion de Deutsche Bank, qui est passée de conserver à acheter. La banque allemande anticipe que la baisse des taux directeurs par les banques centrales, déjà amorcée par la BCE et attendue aux États-Unis, bénéficiera à Legrand, dont une grande partie des revenus dépend de la construction résidentielle et non résidentielle.
En plus de cette perspective favorable, Deutsche Bank souligne que la prime boursière du groupe par rapport à son secteur est actuellement sous-évaluée, laissant entrevoir un potentiel de reprise. Ce regain de confiance, déjà amorcé lors de la publication de résultats semestriels meilleurs que prévu, s'ajoute à des révisions d'analystes positifs sur le dossier, avec également un soutien récent de JPMorgan.
Valeo
Les bureaux d'analyse influencent fortement le marché aujourd'hui. L'action Valeo grimpe de 3,52% à 8,93€ portée par un relèvement de la recommandation de Bank of America, qui passe de neutre à acheter avec un objectif de cours rehaussé à 14 euros. L'établissement américain estime que les résultats financiers de l'équipementier automobile devraient commencer à s'aligner sur ses succès commerciaux, notamment dans les secteurs des systèmes d'assistance à la conduite, de l'éclairage et des groupes motopropulseurs électriques.
Bank of America anticipe également une amélioration de la marge opérationnelle dès 2025, avec des perspectives plus favorables grâce à la réduction des dépenses de R&D et à la dissipation des effets de la crise des semi-conducteurs. Selon la banque, l'action Valeo est actuellement sous-évaluée et elle offrirait une opportunité de rebond. Pour le moment, le titre cède près de 36% depuis le début de l’année.
Roche Bobois
Le spécialiste de l'ameublement haut de gamme, éligible au PEA-PME accuse une baisse de 6,71% à 45,9€ après la publication de résultats semestriels en forte baisse et la révision à la baisse de ses perspectives pour 2024. Le groupe a annoncé un recul de 7,8% de son chiffre d'affaires au premier semestre à 204,4 millions d'euros, impacté par des retards de livraisons.
Le résultat brut d'exploitation (EBITDA) a chuté de 26,6% à 36,6 millions d'euros, en dessous des attentes des analystes, et le résultat net a été divisé par deux. Pour l'ensemble de l'année, la direction anticipe désormais une baisse de 2,7% de son chiffre d'affaires, une révision par rapport à ses prévisions précédentes. Cette publication a conduit à un abaissement de recommandation par les analystes, pesant sur la performance boursière du titre. Le titre cède 14% depuis le début de l’année.
Demain à la Une : Les niveaux à surveiller
La fin de semaine s'annonce plutôt tranquille sur le front des données économiques. Demain, bien qu'aucun événement majeur ne soit prévu, les yeux seront tournés vers la publication de l'Indice des Prix à la Consommation en France. Malgré un calendrier économique léger, la volatilité sur les marchés boursiers pourrait rester prononcée. Pour les traders du CAC 40, les niveaux à surveiller comprennent les supports à 7 360 et 7 260 points, en cas de nouvelle correction. En revanche, en cas de continuation de la reprise, les résistances clés se situent à 7 580 et 7 680 points. Affaire à suivre !
Le monde d'après : 548 menaces, 0 failles
Pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la cybersécurité a relevé un véritable défi, avec l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (Anssi) en première ligne. Face à un événement de cette envergure mondiale, l’Anssi a assuré une protection renforcée, enregistrant pas moins de 548 événements de cybersécurité. Parmi ces incidents, 83 attaques ont nécessité une intervention approfondie, dont une contre l’Accor Arena de Bercy, témoignant de la menace constante qui planait sur les infrastructures critiques.
Parmi les événements répertoriés, 465 étaient des signalements avec un impact minimal sur les systèmes d'information, nécessitant une intervention limitée. Les incidents restants ont toutefois mis en lumière l'existence d'acteurs malveillants capables de pénétrer certains systèmes.
Ces événements mettent en avant l'importance croissante de la cybersécurité, non seulement pour les événements internationaux, mais aussi pour la protection des infrastructures nationales. Pour les investisseurs, ce contexte souligne la pertinence de se tourner vers des fonds spécialisés en cybersécurité, un secteur en forte croissance et plus essentiel que jamais .
Lexique : EBITDA
On vous parle souvent d’EBITDA dans notre rubrique “les valeurs”, mais de quoi s’agit-il exactement ? L'EBITDA est une mesure de la performance financière d'une entreprise qui désigne son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement. En anglais, c’est l’acronyme de “Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization”. Cet indicateur se concentre sur la rentabilité opérationnelle en ne tenant compte que des revenus et dépenses liés à la production de biens et de services.
L'EBITDA est très utile pour comparer la performance des entreprises d'un même secteur, mais ne prend pas en compte les dépenses en capital ni certaines transactions comptables. Il doit donc être utilisé en complément d'autres indicateurs financiers pour avoir une vue plus complète de la santé financière d’une entreprise