Petit à petit, les taux américains à long terme grimpent.
5% sur le taux d'emprunt d’État à 30 ans.
4,65% sur le taux d'emprunt à 10 ans, le taux de référence.
En cause, une inflation américaine résiliente, le déficit public, la dette qui continue à déraper et l'anticipation des effets du programme de Trump.
Explications.
...s'est arrêté.
Aux États-Unis.
Et en Grande-Bretagne.
C'est l'évènement marquant sur les marchés de ce début d'année.
Un évènement qui risque d'impacter les marchés d'actions américains et la croissance américaine.
Les taux d'intérêt à long terme remontent.
Alors qu'ils étaient en train de se dégonfler.
Première raison : l'inflation.
Sa baisse marque le pas aux États-Unis.
La croissance forte de 2024 a provoqué une pression sur les taux d'intérêt.
Deuxième raison : le financement de la dette.
...n'est pas totalement miraculeux.
C'est une croissance "à crédit".
Les déficits publics flirtent avec des niveaux records provoquant une envolée de la dette américaine à un niveau absolu, qui provoque elle-même une envolée des besoins d'emprunts de l’État, qui provoque une remontée des taux d'intérêt pour attirer les investisseurs.
Les économistes craignent une "reflation" liée au programme de Trump.
Les droits de douane qui vont renchérir le coût des importations.
Mais également les baisses d'impôts et la dérégulation massive qui risquent de provoquer un emballement de la croissance dans certains secteurs, notamment des services, et donc une reprise de l'inflation.
La hausse des taux à long terme aux États-Unis n'est pas une bonne nouvelle.
Ni pour les États-Unis.
Ni pour le reste du monde.
Elle risque d'impacter la croissance du fait du renchérissement du coût du crédit pour les ménages et pour les entreprises.
Elle risque également d'entraîner à la hausse les taux d'intérêt dans le reste du monde.
...n'anticipent (presque) plus de baisses des taux par la Banque centrale américaine.
Nous pensons que cette hausse est conjoncturelle.
Liée à l'imminence de l'arrivée de Trump et à des anticipations exagérées.
L'économie américaine peut ralentir.
Et cela obligera la FED à baisser ses taux deux ou trois fois en 2025, c'est notre anticipation.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
La cote d'alerte sur les taux d'intérêt à long terme a été atteinte.
Le coût d'emprunt de l’État à 10 ans s'est envolé au-dessus de 4,80%
Du jamais-vu depuis 2008...
En cause, comme toujours, le déficit et la dette.
Ce n'est pas une bonne nouvelle pour la Grande-Bretagne.
Les taux se tendent un peu mais restent relativement bas.
Mais attention à l'écart de taux, le "spread" avec l'Allemagne a dépassé les 0,80%.
La remise en cause de la réforme des retraites qui est évoquée inquiète les marchés.
L’État français emprunte à 3.34% à 10 ans alors que l'inflation a chuté à 1.3%.
C'est une bonne nouvelle pour les épargnants car cela permet d'obtenir des rendements encore attractifs sur les placements "taux", en particulier sur les fonds euros avec des taux nets qui dépassent parfois les 4%.
En 2024, l’indice MSCI World a grimpé de 17%
Sur 10 ans, la performance de cet indice, composé des actions de plus de 1 500 grandes entreprises de 24 pays développés, est de 12% par an.
Pour investir sur cet indice, rien de mieux qu’un ETF MSCI World, qui répliquera l’indice avec des frais très faibles, ce qui en fait donc l’un des meilleurs placements à mettre dans un compte-titres ou une assurance-vie.
Il s’agit d’ailleurs de la première ligne du profil dynamique de notre gestion pilotée
L’ETF coté en euros profite en plus d’un effet dollar pour gagner 24% en 2024.
Seul inconvénient : l’indice n’est pas pondéré, et donc très corrélé aux actions américaines (75% d’exposition) et en particulier aux 7 Magnifiques qui pèsent 22% de son allocation.
À consommer donc mais avec modération
>> Investir sur un ETF MSCI World : une fausse bonne idée ?
Par Time To Sign Off, l’excellente newsletter du soir qui résume le must de l’actu du jour
"Répondant à Justin Trudeau (PM canadien ayant démissionné lundi) qu’il n’y a pas "l’ombre d’une chance" pour que le Canada devienne le 51e état US, Musk écrit aujourd’hui sur X : "Ma belle, tu n'es plus gouverneur du Canada, donc on s’en fout de ce que tu dis". Wow. En trois jours, Trump -- avec ses revendications territoriales (Canada, Panama, Groenland) -- et Musk -- avec ses interventions directes dans les débats politiques de pays étrangers alliés (Allemagne, UK, ... ) -- explosent totalement..."
N'hésitez pas à vous abonner à la newsletter du soir de TTSO. C'est très simple et c'est ici.
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
“La Bourse de Paris entame la séance en repli ce jeudi, perdant 0,46%, dans un contexte marqué par la fermeture de Wall Street, en pause pour une journée de deuil national en hommage à l’ancien président Jimmy Carter. Cette atmosphère particulière freine déjà les échanges, mais les marchés restent également sous pression après des révélations de CNN : Donald Trump envisagerait de déclarer une urgence économique nationale. Cette initiative viserait à accélérer la mise en œuvre de son projet controversé de droits de douane universels, censé réduire le déficit commercial des États-Unis.
Hier, l’indice parisien avait vécu une journée en deux temps, évoluant sans direction claire le matin avant de brusquement décrocher à la mi-journée. Malgré tout, les pertes ont été limitées à 0,5% à la clôture. Aujourd’hui, l’absence des investisseurs américains renforce un climat de prudence généralisée sur les marchés.”
On sent poindre un espoir dans la presse anglo-saxonne de voir Maduro tomber au Venezuela comme Assad en Syrie, ce serait une très bonne nouvelle, sauf pour Jean-Luc Mélenchon ; Le titre étonnant du jour dans les Échos : "Le bonus réparation fait les bonnes affaires de la French Tech", si on m'avait dit un jour que l'avenir de la French Tech dépendrait de la réparation des machines à laver... ; La bonne question du jour en une du Parisien : "Trump et Musk : jusqu'où iront-ils ?" ; Éric Zemmour et sa compagne Sarah Knafo sont invités à l'investiture de Trump, pas d'invitation reçue pour l'instant au RN ; L'autre titre du jour dans Le Parisien : "Arrêter le sucre l'a sauvée", il s'agit d'Anna Roy qui a écrit un livre "Énorme" ; Inégalités : les feux en Californie s'attaquent particulièrement aux quartiers de stars de Los Angeles ; Il paraît que Gabriel Attal a un coup de spleen et qu'il "cherche son chemin", situation complexe pour un Marcheur ; Le prix des voitures électriques a baissé de 17.3% en 2024 en France du fait de la chute des ventes ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
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