Jeudi 13 février

La guerre en Ukraine a été un évènement majeur.
Géopolitique. Et économique.
Elle a provoqué une envolée de l'inflation dont les effets continuent encore à se faire sentir.
L'économie mondiale, et en particulier l'économie européenne, s'est adaptée.
Quelles conséquences aurait la fin du conflit ?

RAPPELEZ-VOUS

Il y a 3 ans, à quelques jours près.
Le 24 février 2022.
La Russie envahissait l'Ukraine.
Provoquant, au-delà du drame humain, une onde de choc sur l'économie mondiale et sur l'économie européenne.

LE 24 FÉVRIER 2022

Nous étions dans l'après Covid.
Avec un rattrapage du retard de la consommation et de l'investissement qui avait provoqué un début de rebond de l'inflation.
Puis est venue la guerre en Ukraine.
Provoquant une explosion des prix de l'énergie.
À l'inflation par la demande post-Covid s'est ajoutée une hyperinflation par l'offre.

UN TOURNANT DONC

Pour l'inflation.
Un tournant pour la croissance européenne dont l'Allemagne ne s'est pas encore remise.
Et un tournant majeur pour les taux d'intérêt.
Après des années de taux zéro ou négatifs, nous avons vu les taux retrouver des niveaux relativement élevés.
Des taux qui ont eu un impact majeur sur l'immobilier et sur les placements.
Depuis, l'inflation a reculé, les taux ont baissé mais restent relativement élevés.

TRUMP ET LA PAIX

Trump avait promis pendant sa campagne d'arrêter la guerre en Ukraine le lendemain de sa victoire.
Et il semble décidé à appliquer ses promesses, à quelques jours près.
Il a parlé à Poutine et va le rencontrer très rapidement, en Arabie saoudite.
Et si l'Ukraine n'accepte pas les termes d'un accord, les États-Unis réduiront drastiquement leur aide militaire. L'Europe devra prendre le relais, et ce n'est pas gagné.
Pour Trump, l'Ukraine doit s'engager à ne pas entrer dans l'OTAN et abandonner les territoires perdus pendant la guerre. Brutal.
Trump a également invité Poutine aux États-Unis, et Poutine lui a proposé de venir à Moscou...

ET SI ?

La guerre en Ukraine s'arrêtait ?
Les conséquences économiques et financières seraient moins importantes qu'en 2022 ou 2023 car l'économie s'est adaptée.
Mais il y aurait des conséquences, positives, tout de même.
Une baisse du prix de l'énergie.
Une accélération de la baisse de l'inflation.
Un boost pour la croissance allemande et européenne.
Une accélération de la baisse des taux.
Et un boost pour les actions européennes.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

WARNING FAKE

Ça n'arrête pas.
Des pubs sur Instagram et Facebook avec des photos ou des fausses vidéos de moi promettant des conseils sur des actions à rendements mirifiques !!!
Je ne donne jamais aucun conseil sur les actions sur les réseaux sociaux.
Merci de ne pas en tenir compte et de les signaler.

3%

Grosse excitation hier des économistes et des prévisionnistes dans le monde entier...
La raison ?
L'inflation américaine qui est montée à 3% au lieu des 2.9% anticipés.
Un tout petit 0.1% et c'était la panique...dans le microcosme économique.
La réalité est qu'"on s'en fout" si l'inflation aux États-Unis est à 2%, 2.5% ou 3%.
Ce n'est pas dramatique qu'elle remonte un peu.
Et elle baissera de toute façon, et la FED baissera ses taux cette année.

MODI À WASHINGTON

Il est en mission déminage.
Il veut éviter de subir les foudres de Trump, et est déjà prêt à des concessions avant même que Trump n'ait dégainé les droits de douane.
Il est ok sur tout, même sur ce qu'on ne lui a pas demandé : le commerce, l'énergie, la défense.
Encore un autre "grand" qui se couche.

ULTRA RICHE EN FRANCE

C'est avoir 2.7 millions de patrimoine au minimum ou gagner plus de 463 000 euros par an.
Si vous cochez une des cases, vous faites partie des 0.1% de ménages les plus aisés.
Félicitations.
Mais vous êtes dans la ligne de mire.

DU CÔTÉ DE TTSO

Par Time To Sign Off, l’excellente newsletter du soir qui résume le must de l’actu du jour
"Ce mardi matin, Eric Lombard (ministre de l’Économie) y va -- tout le monde le fait -- de sa petite platitude sur l’IA et la France, vantant notre "place de choix" dans cette révolution. … puis, il ajoute : "je suis sûr que l'IA sera l'un des facteurs qui nous aideront à atteindre notre objectif d’équilibre budgétaire". Pour le coup, on aimerait bien qu’il développe, pense-t-il à remplacer des fonctionnaires par l’IA ou à confier à la froide rationalité d’un robot le soin de déterminer l’optimum de coupes de dépenses et d’impôts supplémentaires pour revenir à l’équilibre ? Remplacer nos politiques par l’IA, pas sûr que les Français soient contre…"
N'hésitez pas à vous abonner à la newsletter du soir de TTSO. C'est très simple et c'est ici.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Grâce aux espoirs de paix en Ukraine, le CAC 40 gagne 1% ce matin dans les premiers échanges, à 8 125 points, au plus haut depuis mai 2024. Il progresse désormais de 10% en 2025. Legrand (+8%), Michelin (+5,8%) et Stmicro (+3%) démarrent la séance en trombe.
Au programme de ce jeudi, l’inflation allemande, la croissance britannique et l’indice américain des prix à la production. Il s’agit d’une composante cruciale de l’inflation, surveillée de près à Wall Street.
Kering s’est envolé de 7% hier, porté par des résultats légèrement supérieurs aux attentes. Renault (+2,25% à la clôture) profite de rumeurs. Le groupe taïwanais Foxconn pourrait racheter la participation du français dans Nissan."

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ON S'EN FOUT ?

Pas de risque de sécheresse cet été selon le service géopolitique national, ouf ! ; Le titre du jour dans Les Échos: "Les Français restent accros à l'essence" ; Dazn n'aurait pas payé son échéance sur les droits du foot ; La machine à perdre est à nouveau en marche chez les LR : alors qu'ils commençaient à peine à relever la tête, c'est une nouvelle guerre des chefs qui commence ; L'autre titre du jour dans Le Parisien : "le boom des love rooms", surtout à l'approche de la Saint-Valentin ; Il va cailler encore ce week-end ; 4 milliards d'euros ont été versés par l’État aux associations d'aides aux migrants entre 2019 et 2023 selon la Cour des comptes ; Le sujet passionnant du jour est dans Le Figaro : "Comment la mouche de l'Antarctique a conquis la banquise" ; Disney fait marche arrière sur ses avertissements "woke" dans les films "Dumbo" et "Peter Pan"; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

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