Stellantis, Volkswagen, Mercedes
Stellantis est particulièrement vulnérable aux menaces de tarifs douaniers accrus de Donald Trump, car près de la moitié de son chiffre d’affaires est réalisée aux États-Unis. Environ 45 % des véhicules que le groupe vend sur le marché américain sont importés, ce qui signifie qu’une taxe de 25 % sur ces modèles pèserait lourdement sur ses coûts et ses marges outre-Atlantique. Certes, Stellantis dispose d’une importante base de production en Amérique du Nord (environ 60 % de ses ventes américaines sont assemblées localement, le reste principalement au Mexique), ce qui pourrait limiter l’impact direct des tarifs aux seules pièces détachées importées. Néanmoins, sa forte dépendance vis-à-vis du marché US l’expose à un net ralentissement de la demande locale en cas de renchérissement des prix. La réaction boursière ne s’est d’ailleurs pas fait attendre : l’action Stellantis a chuté d’environ 4,1 % le jour de l’annonce, signe de la nervosité des investisseurs face à ce risque commercial. Dans ce contexte d’incertitude (d’autant que l’Union européenne menace de riposter par des mesures équivalentes), il semble prudent de rester à l’écart de la valeur Stellantis pour le moment.
Cet article est reservé aux abonnés Un club Bourse pour partager vos conseils et avis