C'est notre conviction depuis des mois, voire des années : la rechute de l'inflation.
Et les chiffres de mai de l'INSEE vont au-delà de nos anticipations.
Une inflation de 0.7% seulement.
En chute libre.
Ce n'est pas une surprise donc.
Pourquoi ? Explications.
partout dans les pays développés.
Moins rapidement aux États-Unis du fait des droits de douane.
Elle pourrait même rebondir quelques mois avant de rebaisser.
Mais en Europe, et en France en particulier, la tendance ne peut être qu'à la désinflation même si nous aurons probablement des petites remontées ponctuelles dans les mois qui viennent.
Nous sommes le 24 février 2022.
La Russie envahit l'Ukraine.
Les cours du pétrole, du gaz et des matières premières alimentaires flambent.
L'inflation avait déjà rebondi du fait du goulet d'étranglement de l'après Covid. C'était l'inflation par la demande.
Elle flambe avec la hausse de l'énergie et de l'alimentaire : c'est l'inflation par l'offre.
Puis elle continue sur sa lancée du fait de la hausse des prix pratiquée dans certains secteurs qui va bien au-delà de la hausse des coûts : c'est la greedflation.
C'était la panique.
On avait même peur d'une inflation du "second tour", une inflation par une hausse durable des salaires.
Les taux flambent.
La BCE panique et relève trop tard et trop haut ses taux d'intérêt.
Christine Lagarde qui expliquait quelques semaines avant qu'il n'y avait plus d'inflation, puis que l'inflation était temporaire, martèle que l'inflation va être durable. Une thèse qu'elle défend encore, à tort, aujourd'hui.
La désinflation était écrite.
Et la hausse des taux par la BCE n'a pas été le facteur qui a permis à l'inflation de rebaisser.
Non.
Chaque segment de l'inflation a progressivement disparu.
La consommation de rattrapage post-Covid et les goulets d'étranglement ont naturellement disparu.
Une fois le choc passé et absorbé, les cours de l'énergie et de l'alimentaire ont rebaissé.
Les entreprises ont dû arrêter de remonter leurs prix parce que les consommateurs ont commencé à moins acheter.
Et enfin la hausse des salaires n'a été que ponctuelle puisqu'il n'y a plus d'indexation des salaires sur l'inflation depuis les années 80.
CQFD.
La désinflation est alimentée en France par :
- l'absence de croissance depuis la dissolution
- la baisse du pétrole qui a chuté à 60$
- le ralentissement de la demande et donc de la hausse des prix des biens et des services.
Il y aura des rebonds ponctuels, mais l'inflation va rester basse.
Ce qui implique que les taux vont continuer à baisser : ce qui les empêche de baisser plus vite est le besoin de financement de notre dette abyssale.
QUOI DE NEUF ?
Je me demande si je ne vais pas lancer une nouvelle rubrique dans cette newsletter : "La journée de Trump". Il annonce tellement de mesures en une journée que j'aurai de quoi l'alimenter.
La journée d'hier :
- Il a mis fin à tous les contrats fédéraux avec Harvard pour continuer à mettre la pression
- Il envisage de déporter des migrants vers le Soudan du Sud
- Il menace de mettre en place des sanctions contre la Russie car Poutine "est devenu fou" et "qu'il joue avec le feu".
Une journée calme donc.
n'est pas forcément là où on croit.
Les pays qui sont aujourd'hui en position de force sont les pays créanciers du reste du monde.
Ceux qui bénéficient d'excédents commerciaux et de la balance des paiements qui leur permettent de prêter au reste du monde et d'investir massivement où ils veulent.
Cela ne génère pas une forte croissance, mais cela se traduit par une rente de situation phénoménale.
Et dans cette course de rentiers, une mini-révolution vient de se produire : l'Allemagne est devenue le premier créancier mondial devant le Japon. Et la Chine est 3ème.
Le vrai pouvoir.
Le pouvoir de l'argent.
On va y avoir droit.
Bayrou prône un effort pour "tous les Français".
Une hausse de la TVA.
Encore une fois, on tente de colmater les brèches avec plus de taxes et plus d'impôts plutôt que par des réformes structurelles et que par la baisse des dépenses publiques.
La bonne vieille méthode française qui asphyxie jour après jour une économie déjà en péril.
On ne change pas une méthode qui perd.
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
Le prix des commissions d'intervention.
Facturée notamment quand un client effectue une opération débitrice qui place son compte en situation d'anomalie, la commission d'intervention fait partie des frais bancaires les plus décriés. Son montant est désormais plafonné par la loi.
>> Lire cet article sur MoneyVox.fr
Par Sélina Seremet, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris entame cette séance sur une note positive avec une légère hausse de 0,16%, poursuivant ainsi une tendance de deux jours marquée par un regain d'optimisme commercial. Wall Street a terminé hier en nette hausse, +2% pour les grands indices, profitant d’une accalmie sur le front des droits de douane et d’un repli des rendements obligataires. Le moral des ménages américains, en amélioration, alimente l’espoir d’un compromis sino-américain. Aujourd'hui, l'attention se portera sur les minutes de la dernière réunion de la Fed, en quête d'indices sur l'évolution future des taux d'intérêt. Toutefois, la véritable vedette de la journée sera Nvidia, dont les résultats trimestriels, attendus après la clôture, pourraient secouer l'ensemble du secteur technologique."
Les prix de l'immobilier remontent en Île-de-France ; la une des Echos : "Défense : l'Europe se mobilise", facile mais toujours efficace ; Anne-Sophie Lapix a été remerciée pour le JT de 20 heures ; enfin un texte de loi adopté à une très large majorité après un débat digne au Parlement ; le gouvernement va s'attaquer aux VTC pour calmer les taxis ; il va pleuvoir sur Roland-Garros cet après-midi mais temps d'été pour ce nouveau week-end prolongé ; une chef d'hôtesse de Transavia est accusée d'avoir eu des relations sexuelles en plein vol ; Vianney a sa statue au Musée Grévin ; HBO va lancer une série "Harry Potter"; 600 jours depuis le 7 octobre et toujours 58 otages dont 21 seulement seraient encore vivants ; Macron veut devenir le leader des "pays non-alignés"; Fraude aux retraites : 80 millions d'euros payés en trop en Algérie chaque année ; la confiance des consommateurs américains rebondit fortement ; un ancien policier condamné à 80 ans de prison aux États-Unis s'est évadé par la grande porte ; les secouristes en ont ras le bol de risquer leurs vies pour des randonneurs qui prennent des risques insensés ; McKinsey va virer 10 % de ses effectifs ; la Bourse allemande enchaîne les records ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.