La crise politique continue.
Une crise politique mais aussi une crise économique et une crise financière.
Depuis le 9 juin 2024, depuis l'annonce de la dissolution, le pays est à l'arrêt.
À l'arrêt.
Et dans la tourmente.
Avec la décision de François Bayrou, nous plongeons à nouveau dans l'incertitude.
Et pendant ce temps, le coût de notre dette augmente.

MANQUE DE CONFIANCE

Bayrou a donc créé la surprise.
Deux jours avant la grande journée de mobilisation des opposants à tout, le 8 septembre, Bayrou va demander à l'Assemblée de voter la confiance.
On a découvert à l'occasion l'article 49.1 qui permet ceci.

EN THÉORIE

Même si les députés ne votent pas la confiance, Bayrou n'est pas contraint de démissionner et Macron n'est pas contraint d'accepter sa démission.
Mais sans confiance, la tâche de Bayrou déjà difficile deviendra impossible.

IL Y A UN CONSENSUS

des commentateurs politiques dans les médias pour dire que Bayrou va tomber.
RN, LFI, communistes, écologistes voteront contre.
Et le PS ne votera pas pour.
Bref, c'est mal barré.

BAYROU

a voulu mettre les politiques face à leurs responsabilités.
Face à une situation de la dette qu'il a jugée dramatique et qui est dramatique.
Mettre des irresponsables face à leurs responsabilités, pas évident.

LA SANCTION

a été immédiate.
La Bourse de Paris a chuté de 1.5%.
Et le taux d'emprunt français à 10 ans a franchi la barre des 3.50%.
Nous vous avions annoncé une rentrée chaude il y a quelques jours mais nous ne pensions pas que la rentrée serait aussi rapide.

ET VOUS, VOUS EN PENSEZ QUOI ?

Qui sera le prochain Premier ministre si Bayrou démissionne le 8 septembre ?
>> Donnez-nous votre avis

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

TRUMP CONTRE LA BANQUE CENTRALE

Le feuilleton continue.
Cette fois Trump a viré Lisa Cook, gouverneur de la Fed.
Avec effet immédiat.
Pour faute grave.
Des accusations de fausses déclarations pour une demande de crédit immobilier.
Mais Lisa Cook refuse la décision et déclare qu'un président n'a pas le droit de faire ça.
L'attaque de Trump contre les institutions du pays, et en particulier contre la Fed, continue.
Le but ?
Des taux à 1%.

MOULIN À VENT

Trump n'aime pas les moulins à vent.
Il déteste l'éolien.
Particulièrement l'éolien en mer.
Il arrête tous les grands projets.
Et notamment "Revolution Wind", un grand projet offshore proche de New York.
Catastrophe pour le numéro un mondial des éoliennes.
Orsted.
Plus de 15% de baisse hier.
45% de baisse en 2025.
Des milliards qui se sont envolés dans le vent.

DU CÔTÉ DES PLACEMENTS

Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
Titre de créance complexe de droit français présentant un risque de perte en capital partielle ou totale en cours de vie.
"J-7 pour investir sur M Ambition 10, un produit structuré émis par Natixis SI.
Avec M Ambition 10, vous pouvez espérer obtenir un gain de 10 %* par an sous conditions et en contrepartie d’un risque de perte en capital. Le versement de ce gain peut intervenir en cours de vie ou à l’échéance du produit (au bout de 10 ans) selon le niveau de l’indice boursier de référence.
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement.
"Après -1,59% hier, le CAC 40 perd 1,83% ce matin dans les premiers échanges, à 7 700 points. Toutes les valeurs de l’indice, comme celles du SBF 120, sont dans le rouge. Le marché, déjà fragilisé, a été pris de court par l’annonce du vote de confiance de Bayrou, synonyme d’instabilité politique, un facteur que les investisseurs redoutent particulièrement.
À cela s’ajoute la nouvelle charge de Trump contre la Fed, dont l’indépendance est censée constituer un pilier de la stabilité financière. Résultat, l’Europe boursière démarre la séance crispée, prise en étau entre les tensions politiques en France et aux États-Unis. Faute de catalyseurs économiques au calendrier, un retournement de tendance semble peu probable aujourd’hui. Les prochains rendez-vous majeurs auront lieu demain soir avec la publication des résultats de Nvidia, puis vendredi avec les chiffres de l’inflation américaine."

ON S'EN FOUT ?
Le FT : "Porsche freine son plan de production de batteries du fait de la faible demande de véhicules électriques" ; "Pékin continue d'ouvrir des centrales à tour de bras" (Les Echos), vive la transition énergétique... ; Étonnant : les cahiers de coloriage pour adultes font un carton, il s'agirait de grandir... ; Le drame du jour dans le Parisien : "Mon enfant ne veut plus que je l'accompagne à l'école" ; Belle rentrée pour Radio France qui commence avec une grève illimitée ; Le rappeur Lil Nas X se baladait nu dans les rues de Los Angeles, il a été inculpé ; Trump est impatient de revoir Kim Jong-un, pour parler de leurs coiffeurs ? ; "Ces locataires Airbnb qui laissent de colossales factures d'électricité après avoir miné des bitcoins" (Le Figaro) ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.

* Les objectifs présentés s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du garant. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice, des taux d’intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entraîner un risque de perte en capital, non mesurable a priori.
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