Ou quand les marchés financiers se télescopent avec la géopolitique.
La BNP. Le Soudan.
Un dictateur.
Omar el-Bechir.
Il a pris le pouvoir en 1989 par un coup d'État et a été renversé par un autre coup d'État 30 ans plus tard.
Et pendant ce temps, BNP Paribas a été très active au Soudan.
Raison pour laquelle elle a été condamnée à New York vendredi.
est tombé vendredi soir.
Un jury populaire de New York a reconnu BNP Paribas complice d'exactions.
La banque avait été attaquée par trois Soudanais qui avaient trouvé refuge aux États-Unis.
Ils accusaient la BNP d'avoir participé au maintien au pouvoir du dictateur grâce à ses financements, notamment dans le domaine commercial.
C'est ce que devra payer la banque aux trois Soudanais devenus citoyens américains.
Une énorme surprise.
Personne n'avait anticipé des condamnations d'une telle ampleur.
a mis le feu aux poudres en publiant quelques chiffres.
Selon l'agence, 23 000 personnes vont potentiellement déposer plainte pour les mêmes raisons contre BNP Paribas.
Et si vous multipliez 23 000 par 7 millions de dollars, vous obtenez un chiffre colossal en dizaine de milliards de $.
L'action BNP Paribas a chuté en séance de plus de 10% avant de clôturer en baisse de 7.7%.
La banque a fait appel.
Elle réfute toutes ces accusations.
Mais l'agence Bloomberg est persuadée qu'elle finira par négocier un accord pour éviter de payer ces sommes astronomiques, mais un accord qui lui coûtera très cher.
est intéressant car il pourrait s'appliquer à toutes les banques, voire toutes les entreprises, qui opèrent dans des dictatures répressives (pléonasme).
Ici, aucune action directe n'est reprochée, la BNP n'a pas financé directement le leader soudanais, mais elle a participé au financement de l'économie pendant le règne du dictateur et aurait donc facilité son maintien au pouvoir.
Un cas de figure intéressant que toutes les grandes banques et entreprises vont suivre de près.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Les réponses à la question “Peut-on acheter des actions chinoises ?” montrent un net clivage entre la méfiance politique et l’intérêt économique. Une majorité de lecteurs rejettent l’idée d’investir en Chine, évoquant le manque de liberté, la défiance envers le régime et les pratiques industrielles jugées prédatrices. D’autres, plus pragmatiques, soulignent que l’économie chinoise reste incontournable et qu’on ne peut l’ignorer éternellement.
Pour beaucoup, la question dépasse la finance. Marie estime qu’« en aucun cas ! les Chinois sont un vers dans le fruit... ils transfèrent la technologie une fois les entreprises bien ferrées ». Claude partage cette défiance : « Pas confiance des régimes totalitaires où la liberté n’existe pas. Restons Français et Européens ! ». Claudine, elle, préfère tourner le regard ailleurs : « Renforcer les investissements en Europe et dans l’économie verte, alors là oui, trois fois oui ».
Mais d’autres lecteurs invitent à plus de nuance. Jacques rappelle : « Si on peut acheter des actions saoudiennes ou israéliennes, pourquoi pas celles d’un pays qui a sorti un milliard de ses citoyens de la pauvreté ? ». Et Romain pose la question du réalisme : « L’Europe est moribonde et les États-Unis plombés par la dette, ne serait-il pas judicieux d’investir dans des économies d’avenir ? ».
Entre conviction éthique et logique de rendement, les avis restent irréconciliables. Mais le débat, lui, prouve que la Chine continue de fasciner autant qu’elle inquiète.
Ce qui s'est passé hier aux États-Unis illustre la fragilité des infrastructures et l'impact de cette fragilité sur notre quotidien.
Amazon Web Services a planté.
Pendant quelques heures.
Du fait d'un update mineur d'un système.
Et une partie des Américains s'est trouvée totalement démunie et coupée du monde virtuel qui est devenu notre monde réel au quotidien.
Scary.
Le peso argentin.
Le rebond post-annonce du plan de soutien de Trump à Milei a fait long feu.
Le peso a repris sa chute.
Tout va se jouer ce week-end.
Avec les élections de mi-mandat.
Les sondages ne sont pas favorables au parti de Milei qui avait déjà souffert d'une défaite à des élections régionales.
Pour paraphraser le Général : "L'Argentine est un pays d'avenir... et qui le restera".
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Le CAC 40 temporise ce mardi, stable à l’ouverture (+0,01%) après avoir frôlé hier ses records historiques. L’indice parisien reste porté par la dynamique des résultats d’entreprises, à commencer par Kering, en hausse de 4,8% après la cession de sa division beauté à L’Oréal, qui a permis au CAC de clôturer à 8 206 points, à moins de 50 points de son plus haut absolu. En l’absence de grands indicateurs économiques aujourd’hui, la séance s’annonce calme, les investisseurs gardant les yeux rivés sur le prochain grand rendez-vous de la semaine : les chiffres de l’inflation américaine (CPI) attendus vendredi, susceptibles de raviver le débat sur la trajectoire des taux de la Fed."
Nicolas Sarkozy va entrer aujourd'hui à la prison de la Santé, un évènement largement commenté dans les médias ; Je ne sais pas si je vous en avais parlé mais la saison 2 de la série iranienne "The Actor" est sortie sur Arte et elle est encore meilleure que la première saison, un peu plus sombre et moins comique ; La Bolivie a basculé à droite après 20 ans de pouvoir à gauche ; Décidément, rien ne lui réussit, voilà qu'on reproche même à Macron le cambriolage spectaculaire au Louvre ; Je me suis souvenu qu'on le surnommait "Lucky Mac" au début de son premier mandat tant sa réussite semblait spectaculaire, lucky... unlucky ; Si le temps vous déprime, regardez le documentaire ce soir sur France 2 sur la beauté de l'automne ; 49% des salariés se disent confrontés chaque jour à une forme d'incivilité numérique (Le Parisien), on a trouvé une nouvelle cause d'arrêt de travail ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.