Le numéro un mondial du nucléaire, AREVA signe la plus forte hausse du SBF 120. Le titre s’envole de 8,37%, à 9,79 euros
Profitant du rebond généralisé des marchés européens, le titre du géant du nucléaire met un terme à sept séances consécutives de repli, aidé notamment par Cheuvreux qui confirme son conseil "surperformer" et son objectif de cours de 24,8 euros sur le dossier, soit un potentiel d’appréciation de 156%.
En effet, après la visite du site de Tricastin, le broker estime qu'il n'y aura « aucun coût imprévu, ni éléments exceptionnels, lors de la transformation de l'ancienne usine d'enrichissement d'uranium d'Eurodif vers le nouveau site Georges Besse II (GB2) ».
De plus, la construction du réacteur EPR de Taishan en Chine, mené par le consortium EDF, Areva et CGNPC a franchi une étape clé de son développement avec l’introduction de la cuve dans le bâtiment réacteur de l’unité. « La mise en place de cette cuve en acier, de plus de 420 tonnes pour 5,3 mètres de diamètre et 10,6 mètres de hauteur, est l'aboutissement de nombreuses activités de génie civil et de montage depuis la mise en place du dôme métallique sur le bâtiment réacteur fin octobre 2011 » explique le groupe dans son communiqué de presse.
Une étape clef vient donc d’être franchit dans la construction de l’EPR chinois qui « marque le début des travaux de mise en place des équipements de la chaudière nucléaire (outre la cuve, les 4 générateurs de vapeur, le pressuriseur, les 4 groupes motopompes primaires et les tuyauteries), parallèlement à l’installation des matériels et circuits auxiliaires » précise le communiqué de presse.
Selon David Emond, Directeur du projet Taishan chez AREVA, « L'installation dans de parfaites conditions de la cuve du premier réacteur EPR de la centrale de Taishan ouvre une nouvelle phase importante du développement du chantier. Grâce à la réussite de cette opération cruciale, un nouveau pas est franchi vers la mise en service du plus puissant réacteur nucléaire de Chine. »
Le franchissement de cette étape clef en Chine qui s’accompagne d’une maitrise des couts permet au groupe d’être en ligne avec ses objectifs 2012.
De quoi rassurer les investisseurs qui tablent désormais sur une amélioration significative du newsflow en 2012 après le massacre boursier de 2011 qui a fait fondre la capitalisation boursière du géant mondial du nucléaire de 50%.