La nervosité des marchés est palpable alors que les taux espagnols ont franchit la ligne fatidique des 7%, plombé par Moody’s qui a dégradé de 3 crans la note souveraine de l ‘Espagne qui se retrouve, à la frontière entre la catégorie d'investissement et la catégorie spéculative.
L’Italie est sur la même pente savonneuse puisqu’il lui a fallut payer un taux d’intérêt très élevé de 6,1% pour emprunter sur 7 ans. Une prime de risque en nette hausse par rapport aux 5,21% consentis en avril dernier.
Après plusieurs incursions sous le seuil des 3000points avec 2993 testés au plus bas, Paris remonte à 3005 points, en baisse de 0,78 %. Le Dax recule de 0,92% , à 6096points, Londres cède 0,92%, l’euro stoxx -0,78% Madrid surperforme, n’abandonnant que 0,26% quand Milan redonne 1,03%
Le secteur défensif tire son épingle du jeu à l’image d’EDF qui grimpe de 1,24%, à 15,55 euros alors qu’une la filiale d'EDF et de Veolia Environnement vient de remporter un contrat auprès du Parlement européen
Vivendi, deuxième et dernière hausse du CAC gagne 0,55% à 13,71 euros.
Lanterne rouge, STM chute de 3,57%, à 3,97 euros pénalisé par l’avertissement de Nokia.
Le secteur automobile reste mal orienté alors que l’Etat étudie la possibilité de réactiver les aides publiques pour soutenir les ventes. Renault recule de 3,02%, à 30,05 euros Peugeot cède 3,25%, à 7,26 euros.
Les cycliques sont mal orientés à l’image de Schneider qui plonge de 3,38%, à 40,26 euros, ou encore Vallourec qui recule de 2,78%, à 25,74 euros.
CRÉDIT AGRICOLE pourrait tirer un trait définitif sur sa filiale grecque Emporiki si la Grèce devait sortir de la zone euro. Le titre perd 1,8%, à 3 euros
Sur le marché des changes, l’euro recule de 0,13%, à 1,2555 face au billet vert et s’inscrit en baisse de 0,27% face au yen à 99,58. Le dollar évolue en ordre dispersé face aux autres devises et s’échange à 79,3 contre le yen.
Le pétrole aussi évolue en légère baisse avec un WTI à 82,42$ alors que le brent s’échange à 96,22$ en repli de 0,55%.
L’or est à l’équilibre à 1618$
