Wall Street a poursuivi son rebond vendredi soir, pariant sur une victoire de la droite institutionnelle aux élections législatives grecques ou alors sur une action concertée des banques centrales si la parti de la gauche radicale Syriza arrivant en tête des élections.
C’est pourquoi les trois indices se sont inscrits en nette hausse vendredi soir et ce malgré les très mauvais chiffres de l'"Empire State", le repli de la production industrielle et la chute de la confiance des consommateurs, confirmant ainsi le ralentissement économique outre-Atlantique.
Dans ce contexte, le DJIA a gagné 0,91% à 12 767 pts, le Nasdaq a bondi de 1,29% à 2.872 pts alors que de son côté, le S&P500 a progressé de 1,03% à 1.342 pts. Sur l'ensemble de la semaine, le vert est également de mise avec un DJIA qui rebondit de 1,7%, le Nasdaq ne grappille que +0,5% quand le S&P500 s’adjuge +1,3%.
L’Asie boursière salue de son coté les résultats des élections législatives grecques mais sans euphorie. Tokyo s’adjuge 1,77%, à 8721 points alors que Syriza, le parti de la gauche radicale a fait certes un score spectaculaire, mais n'a pas emporté la première place. La Nouvelle Démocratie de Samaras a obtenu le bonus des 50 sièges de la première place ce qui va lui permettre de former une coalition avec le PASOK. Ailleurs, Hong Kong s’adjuge 1,05%, Shanghai grappille 0,29%, Taiwan s’adjuge 1,76%, alors que Bombay recule de 0,96%. Séoul en revanche bondit de 1,96% suivi de Sydney qui progresse de 1,87%.
Du coté de la pré ouverture, les marchés européens manifestement soulagés par le résultat des élections grecques devraient ouvrir en nette hausse avec un CAC qui devrait bondir de 1,71% pour ouvrir autour des 3129 points