Mardi 24 juillet

Paris termine finalement cette nouvelle journée boursière en territoire négatif après avoir tenté un petit rebond technique puis cherché sa direction tout au long de la journée. C’est en milieu d’après-midi que l’indice vedette parisien s’est décidé à s’aventurer dans le rouge, tous les éléments ne militaient pas en faveur d’un retournement de tendance. C’est que ;a zone euro cristallise toujours les craintes des opérateurs alors que Moody’s est revenu sur le devant de la scène en passant la perspective de notation de plusieurs pays européens bénéficiant de la solidité financière suprême, « Aaa », de « stable » à « négative ». Et il s’agit de sacrés clientys puisque les Pays-Bas, le Luxembourg et l'Allemagne sont dans le viseur de l’agence de notation. Les pays les plus fragiles de la zone, Espagne, Italie et Grèce mettent les nerfs des investisseurs à rude épreuve alors que la Catalogne, une des régions les plus riches d’Espagne, a admis être au pied du mur financièrement et pourrait avoir besoin d'une intervention du gouvernement. La tension sur le marché obligataire ne faiblit pas alors que l’Espagne (encore elle) a vu son taux d'emprunt à 10 ans atteindre nouveau plus haut depuis la création de la zone euro, à 7,552%, effaçant son inquiétant record de la veille. Par ricochet, le rendement du 10 ans italien culmine à 6,493 %. Pour ne rien arranger, le PMI manufacturier de la locomotive allemande s’est inscrit en net repli à 43,3 points, contre 45,3 points attendus par le consensus et 45 en juin. En France ce n’est guère mieux, le même indice se contracte à 43,6 points, contre 45,2 en juin alors que le climat des affaires dans le pays s’est dégradé pour le même mois de juillet, l’indicateur de référence reculant de 2 points, à 87. Ce flot de mauvaises nouvelles renvoie donc le CAC40 sous les 3 100 points à 3 074,68 points, en baisse de 0,87%.

Sur le front des valeurs, Cap Gemini s’empare de la tête du CAC40 à la faveur d’un gain de 2,48% à 26,69 euros, suivi d’EADS (+1,84% à 28,45 euros).

Unibail-Rodamco complète le trio de tête avec un gain de 1,56% à 149,55 euros après avoir a publié une hausse de 2,7%, à 763,5 millions d’euros, de ses revenus locatifs au premier semestre. Les loyers nets atteignent 661,3 millions, en progrès de 2,3%. Le bénéfice opérationnel se contracte de 6,3% à 1,14 milliard d’euros et le profit net de 11,1% à 879,7 millions d’euros.

Après une hausse de 2% à la mi-journée, Publicis limite ses gains à 0,42% à 39,105 euros soutenu par une recommandation de Barclays qui est passé de « pondération en ligne » à « surpondérer ».

A contrario, Peugeot lâche 4,07% à 6,24 euros occupe ainsi la dernière place du palmarès du CAC40, talonné de près par STMicroelectronics (-3,73% à 3,77 euros). Le groupe franco-italien reste dans le rouge au deuxième trimestre, à hauteur de 75 millions de dollars (8 cents), contre un profit de 420 millions un an auparavant. Le chiffre d'affaires a plié de 16%, à 2,15 milliards de dollars alors que le fabricant de semi-conducteurs visait une fourchette de 2,11 à 2,23 milliards de dollars.

Hors indice vedette, TF1 rebondit de 3,73% à 6,56 euros alors que Barclays a relevé sa recommandation de « pondération en ligne » à « surpondérer ».

Après avoir perdu plus de 3% en début de séance, Faurecia limite son repli à 0,31% à 12,69 euros suite à la publication de ses comptes semestriels. Au premier semestre, l'équipementier automobile a réalisé un chiffre d'affaires de 8,76 milliards d'euros, en hausse de 7,5%. Mais le résultat opérationnel a plié de 11% à 302,5 millions. Le profit net recule de 35,4% à 120 millions d'euros. Le groupe abaisse son objectif 2012 de marge opérationnelle à 560-610 millions d'euros, contre 610 à 670 millions anticipé et 651 millions en 2011. Les prévisions de chiffre d’affaires sont en revanche relevées, à 17-17,4 milliards d'euros, contre 16,3 à 16,7 milliards auparavant.

Sur le marché des changes, l’euro perd 0,46% sous les 1,21 à 1,2061, et redonne 0,65% à 94,3665 face au yen sous le coup des incertitudes planant sur la zone euro. Le billet vert cède pour sa part 0,26% à 78,1935 face à la monnaie nippone. Le baril de pétrole de son côté se reprend après sa dégringolade la veille, le WTI gagne 0,85% à 88,79 dollars tandis que le Brent progresse de 0,44% à 103,63 dollars. Le métal jaune s’adjuge 0,37% à 1 577 dollars l’once.

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