Vendredi 27 juillet

Ingenico s'envole sur les 42 euros, explosant ses plus hauts d’il y a plus d’une décennie. Les investisseurs ne privent pas pour saluer les solides résultats semestriels du spécialiste des transactions sécurisées. Une performance qui témoigne de l’insolente santé affichée par Ingenico en ces temps troubles sur le front économique.

Ingenico s'envole sur les 42 euros, explosant ses plus hauts d’il y a plus d’une décennie. Les investisseurs ne privent pas pour saluer les solides résultats semestriels du spécialiste des transactions sécurisées. Une performance qui témoigne de l’insolente santé affichée par Ingenico en ces temps troubles sur le front économique.

Le spécialiste des terminaux de paiements affiche en effet sur les six premiers mois de l'année un résultat net part du groupe de 31,5 millions d'euros, contre 11 millions d'euros sur la même période de 2011, soit des profits quasiment multipliés par trois…

Son chiffre d'affaires affiché au premier semestre ressort à 542,3 millions d'euros, soit une croissance de 23% en données publiées, dont 16% à données comparables. Le groupe souligne que toutes les régions ont contribué à la croissance de l'activité, avec une dynamique particulièrement bien orientée en Amérique du Sud (+22%) et en Europe de l'Est/Moyen-Orient/Afrique (+24%). Le niveau de profitabilité est toujours soutenu avec un Ebitda à 80 millions d'euros, en progression de 26% à données comparables. Il a représenté 14,8% du chiffre d'affaires, en hausse de 100 points de base sur un an. Le résultat d'exploitation est ainsi en progression de 32,5% à 66,4 millions d’euros. La marge d'exploitation s'établit alors à 12,2% du chiffre d'affaires, en hausse de 120 points de base. La marge opérationnelle progresse à 10,5% du chiffre d'affaires, en hausse de 390 points de base.

Après ce premier semestre de qualité, Ingenico a, sans surprise, réaffirmé ses objectifs 2012 en dépit d’un contexte économique des plus adverse. Le spécialiste des terminaux de paiement confirme tabler sur une croissance organique supérieure à 8,3% et sur une marge d’excédent brut d’exploitation supérieure ou égale à 18,3%. « La performance du premier trimestre nous permet de confirmer nos objectifs 2012 de progression du chiffre d'affaires supérieure à celle de 2011 tout en continuant à améliorer la rentabilité », avait précisé le PDG Philippe Lazare lors de son premier point d’activité annuel.

Le titre réalise depuis le début de l’année un très bon parcours avec un gain de plus de 46% sur la période et affiche au compteur une progression de…207% sur trois années alors que les marchés soit loin d’être à la fête. Mais seul point noir du dossier, c’est sa valorisation haut de gamme : il se paie près de deux fois ses ventes annuelles estimées pour l’année 2012 et les bénéfices se payent 23 fois pour 2012 et près de 20 fois pour 2013 pour un titre qui évolue sur les 40 euros ! Mais c’est peut être le prix à payer pour une société qui ne déçoit pas et qui atteste, publication après publication de sa solidité. Les perspectives de croissance d’activité sont en effet toujours satisfaisantes, avec un engouement tout particulier dans les pays émergents…

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