Séance une fois encore sereine en cette période estivale durant laquelle les marchés ont profité des volumes anémiques pour végéter dans le vert. Après avoir testé un plus haut à 3501,91 points, le CAC termine finalement proche de l’équilibre, en légère hausse de 0,23% à 3488 points avec 2,5 milliards échangés.
En dépit d’un conference board et d’un indice de confiance du consommateur américain qui dépassent les attentes en s’inscrivant en hausse, le CAC a manqué de catalyseurs pour casser le seuil psychologique des 3500 points après avoir déjà engrangé 9,8% depuis le début du mois. Le bilan de la semaine reste largement positif avec un gain de 1,54% à Paris.
Ailleurs en Europe, le Dax grappille 0,64%, et renoue en clôture avec son support psychologique des 7000 points, à 7040 points, suivi de l’euro stoxx qui avance de 0,57%, Londres grappille 0,31%, Madrid après s’être envolé de 4% gagne encore 1,54%. Milan progresse également de 1,3%
Le secteur bancaire est une fois encore le principal contributeur à la hausse alors que les créances douteuses en Espagne atteignent un niveau inconnu en culminant à près de 164 milliards, ce rend indispensable le déblocage en urgence de la prochaine tranche d’aide destiné au renflouement des banques en difficultés. Dans ce contexte pourtant anxiogène, Crédit agricole s’adjuge 3,5%, à 4,32euros suivi de Société Générale qui progresse de 2,86% à 21,55euros et BNP qui s’adjuge 1,38%, à 35 euros.
Les cycliques les plus massacrées sont celles qui affichent les plus fortes progressions à l’image de Peugeot qui s’est emparé de la tête de l’indice avec un bond de 5,3% qui en profite pour renouer avec les 7 euros suivi de Vallourec qui bondit de 4,77%, à 39,40euros ou encore d’Alcatel Lucent qui gagne 3,7% et en profite pour renouer avec les 1 euro, à 1,01 précisément.
A l’inverse, le secteur défensif reprend son souffle, à l’image de Sanofi, lanterne rouge qui redonne 2,2%, à 66,55euros. Publicis et EDF, mal orientés également redonnent respectivement 1,37%, et 1,33%.
Sur le SBF 120, Derichebourg et Eiffage se distinguent à la hausse avec des gains respectifs de 7,85% et 5%.
Sur le marché des changes, le dollar grimpe en flèche, porté par l’amélioration des perspectives économiques américaines. Résultat l’euro dégringole de 0,4% pour revenir au contact des 1,2307 face au dollar alors qu’il se négociait encore à 1,2370 en début de séance. Le dollar s’adjuge également 0,3% face au yen pour se négocier à 79,51 et bondit de 0,9% face au dollar australien. L’euro en revanche, évolue en légère baisse face aux autres devises et cède 0,1% face au yen à 97,88.
Le pétrole perd du terrain avec un WTI qui oscille autour de l’équilibre pour s’échanger à 95,63$ alors que le brent dégringole de 1,23%, à 113,83$.
Alors que l’hypothèse d’un QE3 se réduit, l’once d’or accuse un léger repli de 0,12% à 1617$.
