L'Italie a emprunté le montant maximum qu’elle souhaitait, soit 6,5 milliards d'euros d'obligations à moyen et long terme avec des taux qui s’inscrivent en baisse pour la seconde fois cette semaine.
Dans les détails, le Trésor italien a émis 2,5 milliards d'euros de titres à échéance cinq ans assorti d’un rendement de 4,73% contre 5,29% lors de la dernière opération similaire le 30 juillet. Sur la ligne arrivant à maturité dans 10 ans, 4 milliards d'euros de titres ont été levé à un taux de 5,82% contre 5,96% le 30 juillet.
La demande des investisseurs a par ailleurs été forte en s’élevant au total à 9,343 milliards d'euros.
Cette émission la plus importante de la semaine après celles de mardi et mercredi, a permis à Rome de lever en tout 12,75 milliards d'euros à court et moyen terme à des taux pour la plupart en nette baisse.
De quoi permettre à Rome de bénéficier d’un léger vent d'optimisme
La chancelière allemande Angela Merkel, recevant son homologue italien Mario Monti à Berlin a d’ailleurs félicité, les efforts de consolidation’ «impressionnants » de la part du gouvernement en soulignait par que l'émission obligataire de mardi qui s’est réalisée avec des rendements en nette baisse constituait un "signal d'espoir".
Sur le marché secondaire, le 10 ans italien se négociait à 5,77% en légère hausse de 2 points de base. Si les taux restent anormalement élevés, les investisseurs offrent un répit à l’Italie, reste à savoir si celui-ci s’inscrira dans la durée.