Mercredi 12 septembre

Ouf de soulagement sur les marchés obligataires qui saluent comme il se doit le verdict favorable de la Cour Constitutionnelle Allemande.

Les taux à 10 ans Italiens passent pour la première fois depuis 6 mois, sous la barre des 5%, applaudissant la décision de la Cour constitutionnelle qui vient de donner son feu vert à la ratification par Berlin du Mécanisme européen de stabilité (MES) et du pacte budgétaire, une décision cruciale pour l'avenir de la zone euro.

La plus haute juridiction du pays a donc conformément aux attentes, rejeté les six recours contre le MES et le pacte budgétaire, dernier obstacle à la mise en pratique du pare-feu financier de la zone euro.

Une décision qui intervient également dans un contexte particulier, quelques jours après que la Banque centrale européenne ait dévoilé un nouveau programme de rachat de dette souveraine baptisé OMT, destiné à enrayer la crise de la dette.

Le MES qui doit à terme remplacer le Fonds européen de stabilité financière (FESF) aura une capacité de prêt de 500 milliards d'euros destiné à aider les pays européens en difficulté en recapitalisant les banques ou les Etats.

Une étape décisive dans le processus de résolution de la crise vient d’être franchie. Une bonne nouvelle qui entraine une forte détente sur les marchés obligataires. Alors que le 10 ans Italien vient de passer sous le seuil psychologique des 5%, Rome a passé un test grandeur nature en levant 3 milliards à 3 mois assorti d’un taux de 0,7% contre 0,865% le 11 mai dernier. Rome a également émis pour 9 milliards d’obligations à 1 an avec un rendement en chute libre qui tombe à 1,692% contre 2,767% le 13 aout dernier.

Quant à l’Espagne, qui devrait demander bénéficier du MES, la détente des taux encore plus forte avec un repli de 8 points de base du taux à 10 ans qui se négocie 5,55%. Mais avant de faire une demande d’aide officielle, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a indiqué qu'il voulait étudier l'évolution des taux d'emprunt payés par l'Espagne pour se financer sur des marchés très méfiants, avant de se décider à demander un sauvetage de l'économie du pays.

"Je ne connais pas encore les conditions et je ne sais pas s'il est nécessaire que l'Espagne le demande. Nous allons voir comment la prime de risque évolue", a-t-il déclaré devant les députés à Madrid.

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