Les « petits épargnants » seront…épargnés par la réforme sur la taxation du capital. Pour rappel, les revenus du capital (intérêts, dividendes, plus-values mobilières) seront désormais soumis au barème de l'impôt sur le revenu : ils perdent ainsi le bénéfice des prélèvements forfaitaires (19%, 21% ou 24%). L'objectif étant d'aligner la fiscalité du capital sur celle du travail…
Mais pour les petits porteurs touchant moins de 2 000 euros d'intérêts par an, cette réforme ne les concernera pas. Ils auront encore le choix entre le prélèvement forfaitaire au taux de 24 % et le barème de l'impôt sur le revenu.
Pour les ménages soumis aux deux premières tranches du barème (5,5 % et 14 %), la taxation à l'impôt sur le revenu restera plus intéressante. Pour les deux tranches supérieures (30 % et 41 %), l’option du prélèvement forfaitaire leur sera plus favorable…