Un malheur n'arrive jamais seul. Alors que les PME sont soumis à un matraquage fiscal sans précèdent et que la fronde des pigeons a pris son ampleur, les chiffres de crédit aux PME sont sans appel. Les crédit aux PME sont au plus bas depuis 3 ans. Plus de crédits, par d'argent d'investisseurs qui n'ont plus d'incitation à investir et pas d'argent en Bourse du fair de la diabolisation du "capital".
La progression des crédits accordés aux PME est au plus bas depuis 3 ans
Les PME en France ont rarement été dans une situation aussi difficiles. Oublions quelques instants le matraquage fiscal qui provoque la fronde des pigeons. Mais les PME aujourd’hui sont confrontés à trois cataclysmes : la récession, l’absence de flexibilité sociale tant en termes d’emplois que de charges et l’absence totale de financement. En 4 ans, depuis la crise de 2008, le financement des PME a disparu totalement, sauf pour un nombre très limité qui n’ont justement pas de besoin de financement…
Les banques affirment, chiffres à l’appui, qu’elles continuent à prêter aux PME
Les banques ont beau étalé sur des pages de publicité des chiffres fantaisistes de croissance de crédits aux entreprises en mélangeant allégrement le crédit aux grandes entreprises et celui aux PME, il suffit d’interroger des patrons de PME pour entendre les témoignages de la brutalité du traitement qu’ils subissent de la part des banques : découverts dénoncés sans préavis, crédits non renouvelés, et pas de nouveaux crédits. Au début de la crise les banques ne pouvaient pas prêter tant leur situation étaient fragiles, maintenant elles ne veulent pas prêter aux PME.
Et les autres sources de financement ?
Le capital risque ou le capital investissement est lui-même sous pression. Les fonds collectés chutent et il y a donc moins d’argent et moins d’incitation à investir dans les PME. Quant à la Bourse, elle est tellement diabolisée que le nombre d’introductions a chuté lourdement et que les opérations de financement sont devenues compliquées pour les petites entreprises. Je n’ai pas peur de le dire : les PME sont aujourd’hui étranglées par le gouvernement et par les banques alors qu’elles sont confrontées à un contexte économique sans précédent. Le nombre de défaillances d’entreprises explose. Et les PME qui survivent doivent suspendre toutes les embauches et même licencier, or ce sont les PME et les Entreprises intermédiaires qui sont les moteurs de l’emploi. Ce n’est pas une critique, c’est un cri d’alarme ?