Mercredi 10 octobre

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Pas moins de dix-huit ans après avoir racheté le distributeur de produits culturels, PPR va désorbiter la Fnac de sa galaxie, le groupe de luxe jugeant cet actif non stratégique…Victime du net, de concurrence du commerce en ligne et d’une baisse de la consommation, la Fnac ne peut qu’essuyer les plâtres. Avec cette opération, la direction du groupe de luxe entend bien accélérer son recentrage sur des activités plus lucratives et dont le potentiel de croissance est plus important. Et le luxe en fait bien évidemment partie…

L’éviction de la Fnac du groupe PPR devrait en tout cas « favoriser la disparition de la décote du titre sur son ANR », estiment les analystes de Natixis dans une note, évaluant celui-ci à 137 euros par action alors que le cours de PPR en Bourse est de 125,10 euros à la clôture de la séance de la veille.

Cette séparation au moyen d’une introduction en Bourse était donc la seule option possible pour une entreprise en perte de vitesse. La Fnac, qui génère 30% du chiffre d'affaires total de PPR mais seulement 4% de son résultat opérationnel, a enregistré une perte nette de huit millions d'euros sur les six premiers mois de l'année. Mais sans le recentrage opéré par Alexandre Bompard, le PDG de la Fnac depuis moins de deux ans, la situation aurait été plus critique. Le nouveau patron de l’enseigne a en effet engagé un plan de transformation baptisé « Fnac 2015 » pour relancer son groupe : accord avec SFR pour les rayons de téléphonie, création d'un espace services, d’un rayon enfant et maison et design. Les premiers effets sont là, au premier semestre, la Fnac est parvenue à contenir la baisse de son chiffre d’affaires à 4,16 millions d’euros, soit un recul limité à 1% là où le marché s’érode de 3,6% sur la période.

Le groupe de luxe s’était aussi engagé à vendre Redcats, sa branche de vente par correspondance. Mais tout ne se passa pas comme prévu, PPR n’est pas parvenu à vendre son pôle en un bloc et a dû se résoudre à le céder par « appartements ». Là aussi, les potentiels acquéreurs étaient frileux alors que Redcats n'honore pas toutes ses promesses avec une rentabilité en berne. Dans cette optique, le 25 octobre prochain, la branche américaine de Redcats va être cédée à des fonds d'investissement. Concernant les activités pour enfants Cyrillus et Vertbaudet, elles intéresseraient le groupe Zannier, selon ‘Le Figaro’ En plus de ce pôle, PPR va vendre sa branche scandinave mais aussi La Redoute, un sacré morceau de Redcats. Mais cette cession ne devrait être achevée qu’en 2013, pas avant…

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