Au lendemain d’une forte hausse, Wall Street a préféré opter pour la prudence en terminant à l’équilibre. Le marché a évolué en dents de scie, réagissant à des chiffres rassurants sur le front de l’immobilier et à l’intervention du patron de la Fed qui a exhorté démocrate et républicains à trouver un terrain d’entente pour régler les problèmes budgétaires
Le DJIA reculait symboliquement de 0,06% à 12.789 pts, alors que le Nasdaq grappillait 0,02% à 2.917 pts. Le S&P a grappillé 0,07% à 1.387,82 points.
Du coté des valeurs, Hewlett-Packard a plongé de 12%, à 11,71 $ après avoir accusé de lourdes pertes trimestrielles et annuelles, ainsi que de nouvelles dépréciations du fait des "comptes trompeurs" d'une firme britannique qui a été acquise l'an dernier pour 9 milliards de dollars.
Parmi les autres gadins du jour on retrouve le distributeur américain d'électronique Best Buy, qui a dévoilé des résultats trimestriels inférieurs aux attentes du marché. Le titre a chuté de -13,02% à 11,96 dollars.
En Asie, la Bourse de Tokyo a fini en hausse de 0,87% à 9222 points, portée par les valeurs exportatrices qui bénéficient d'un recul du yen qui se retrouve à un plus bas de sept mois contre le dollar. Ailleurs, les marchés clôturent en ordre dispersé. Hong Kong s’adjuge 0,82%, Shanghai 1,07% alors que Taiwan perd 0,8%. Bombay grappille 0,36% alors que Séoul et Sydney abandonnent respectivement 0,23% et 0,38%
Du coté de la pré ouverture, les marchés devraient accusé le coup alors que les ministres des Finances se sont quittés après 11h de réunion sans accord sur la dette grecque. Signe du désaccord entre européens, la conférence de presse prévue à l'issue de leur rencontre a même été annulée, le prochain rendez-vous est désormais fixé pour l'Eurogroupe à lundi prochain, le 26 novembre...
En attendant, le CAC devrait consolider ses gains et ouvrir en baisse de 0,33%, à 3440 points.