La confiance des marchés continue de se renforcer sur l’Espagne et L’Italie, dont les couts d’emprunts continuent de baisser, diminuant de plus en plus la charge de la dette.
A l’occasion d’une adjudication, Rome a vu ses coûts de financement à deux ans tomber à leur plus bas niveau depuis mars 2010, une excellente nouvelle pour le pays qui fait partie des rares de la zone euro à dégager des excédents primaires (hors charges de la dette).
Rome continue par ailleurs de profiter d'une forte demande de la part d'investisseurs en quête de rendement dans un océan de liquidités à très faible rendement.
Le Trésor Italien a donc a émis pour quatre milliards d'euros arrivant à maturité en décembre 2014, à un rendement moyen de 1,434% alors qu’à fin décembre, Rome avait du consentir un taux de 1,88% pour le même type d’opération. Le taux de couverture pour l'émission a été de 1,45 contre 1,69 auparavant.
Le Trésor a également placé pour 2,628 milliards d'euros d'obligations indexés sur l'inflation de la zone euro, à un rendement brut de 1,80%.
L'Italie, qui a déjà couvert quelque 10% de ses besoins de financements annuels sur les deux premières semaines de l'année, retournera sur les marchés obligataires mardi et mercredi, pour des émissions de titres représentant jusqu'à 15 milliards d'euros. Des opérations qui seront scrutées par les marchés et qui renforceront encore l'appétit pour le risque des investisseurs si la demande est forte.
Sur le marché secondaire, le taux à 10 ans se tendait légèrement de 4 points de base, pour se négocier à 4,16%