« La politique monétaire doit viser la stabilité des prix domestiques et continuer à soutenir la reprise économique, en conformité avec les mandats respectifs des banques centrales ». Voila la conclusion du G20 qui réunissait ce week-end à Moscou les grands argentiers de la planète.
En termes clairs, le G20 a accepté l'idée qu'une politique monétaire soit motivée par la responsabilité de chaque pays et ne justifie pas d'interférence de l'extérieur. Concrètement, c’est le signe que la communauté internationale tolérera un yen plus faible et laissera la Banque centrale du Japon (BoJ) conduire sa politique monétaire ultra accommodante comme elle l’entend.
Si les grands argentiers ont rappelé qu’ils s’abstiendraient de toute "dévaluation compétitive", chaque pays est libre de mener sa politique monétaire comme il l’entend pour relancer sa croissance, même si cela passe par des dévaluations… ou comment se cacher derrière son petit doigt.
L’euro restait stable face au dollar pour se négocier à 1,3361$ et s’adjugeait 0,35%, à 125,40 yens. D’ailleurs, un autre facteur incitait à la prudence des cambistes, à savoir les incertitudes politiques persistantes dans la zone euro à l'approche d'élections législatives cruciales en Italie qui auront lieu les 24 et 25 février, dont l'issue devrait déterminer la poursuite ou non des importantes réformes en cours dans le pays.
Le billet vert de son coté progressait face à l’ensemble de ses contreparties et grimpait de 0,4%, à 93,84 yens.