Un calme précaire revient sur les marchés des changes, les opérateurs ayant mis de côté les résultats élections législatives en Italie pour se concentrer sur le discours que doit prononcer le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke qui a rassuré les investisseurs en confirmant la poursuite du QE 3, c’est-à-dire d’une politique monétaire ultra accommodante.
Alors que les résultats des élections italiennes plonge le pays dans l’incertitude politique la plus totale, les cambistes se sont concertés sur les propos rassurants de Ben Bernanke qui a confirmé que la Fed poursuivrait les rachats d’actifs. De quoi calmer les marchés, qui reprennent un peu de hauteur.
Un climat de calme apparent qui contraste avec la tendance des autres marchés européens. Emporté par l’aversion au risque, les marchés actions dévissent alors que les rendements des emprunts d'Etat italiens sont à leur niveau le plus élevé depuis la fin novembre
Après être tombé à un point bas de sept semaines à 1,3016 dollar, l'euro s’est redressé et oscille désormais autour des 1,31 dollar
L’euro résiste à la baisse notamment grâce à l'engagement de long terme de la Banque centrale européenne (BCE) à acheter des quantités illimitées d'emprunts d'Etat de la zone euro si nécessaire. Il ne perd plus que 0,28%, à 120,76 yens après avoir cassé le seuil des 120 yens dans la matinée et seulement 0,1% face au franc suisse à 1,2174.
Les devises considérées comme des valeurs refuges en période de stress, comme le yen et le franc suisse, sont de fait redescendues après avoir enregistré une forte hausse pendant la nuit. Le billet vert de son coté recule de 0,35% face au yen, à 92,25 yens.