Lundi 11 mars

Que ce soit en Grèce, en Italie, au Portugal, ou en Espagne, le constat est le même. La récession s’est aggravée en 2012 dans les pays les plus fragiles de la zone euro.

Une récession qui de fait anéantit tous les efforts budgétaires consentis pour assainir les finances publiques, si bien que de plus en plus de voix s’élèvent en Europe pour dire que l’austérité pour l’austérité ne mène à rien sinon à la récession. Même la Commission européenne a reconnu que cette cure d'austérité sans précédent avait un impact plus important que prévu sur l'économie et le chômage.

En Italie, la confirmation ce lundi d'une contraction du PIB de 0,9% au quatrième trimestre 2012 tombe au plus mal alors que l'incertitude politique et l'abaissement d'un cran de la note de l'Italie par l'agence de notation Fitch ravivent les craintes sur la solidité de la troisième économie de la zone euro.

Mêmes tableau sombre au Portugal, où le PIB a chuté de 1,8% au quatrième trimestre 2012 et de 3,2% sur l'ensemble de l'année dernière. Le Portugal affronte ainsi la récession la plus grave depuis 1975, selon des données définitives.

De quoi remettre en cause le « tout austérité » prôné par l’Allemagne. Pourtant, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a insufflé une dose d'optimisme en considérant que la croissance semblait en passe de revenir dans la zone euro, même si celle-ci est essentiellement tirée par l’Allemagne.

« La situation économique en zone euro devrait s'améliorer avec un indicateur à 99,7 (+0,1), et une hausse de 0,4 point pour l'Allemagne à 99,6. La situation se stabiliserait en France (+0,1 à 99,5) et en Italie (+0,1 à 99,3) » soulignait l’OCDE dans son rapport.

L’euro restait complètement insensible aux perspectives économiques qui restent sombres pour l’année 2013. Après avoir cassé le seuil des 1,30$ vendredi dernier à la suite de fortes créations d’emplois aux USA, il restait stable par rapport à la devise américaine autour des 1,2997$ et grappillait 0,18% face au yen, à 124,95 yens. Le billet vert évoluait peu face aux autres devises et grignotait 0,08% face à la devise nippone. Un gain symbolique mais suffisant pour permettre à la devise de l’oncle Sam de préserver la barre des 96 yens, à 96,11 précisément. La devise nipponne de son coté fléchissait légèrement face aux autres devises.

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