Mercredi 16 octobre

La reprise mondiale se confirme estime Fidelity dans sa stratégie d'allocation pour le mois d'octobre. Une situation qui conforte la société de gestion dans sa position en faveur des actifs risqués et cycliques.

« S'il était encore permis de douter cet été du redressement de la zone euro, les derniers indicateurs économiques et enquêtes de conjoncture confirment désormais cette embellie », signale David Ganozzi, gérant du fonds Fidelity Patrimoine. Cette reprise en zone euro se conjugue avec la bonne santé de l'économie américaine dont l'indice ISM manufacturier a encore récemment surpris les marchés.

En revanche, le pilote du fonds qualifie de « disparate » la situation des pays émergents, mais l’économie chinoise montre en tout cas des « signes d’amélioration et d’accélération de la reprise. »

Certes, l'environnement macro-économique se porte mieux, mais il ne suscite pourtant pas un enthousiasme débordant, relève Fidelity. « Et pour cause. Les bonnes nouvelles fleurissent à l'ombre du risque politique en ce début d'automne », signale la société de gestion.

« Si la crise gouvernementale en Italie a finalement pu être évitée, en revanche, elle bat son plein outre-Atlantique où républicains et démocrates sont dans l'ornière sur le vote du budget et, plus grave, sur le relèvement du plafond de la dette. » Pour autant, Fidelity estime peu probable que les deux parties ne parviennent pas un accord avant le 17 octobre, au risque de plonger les Etats-Unis en situation de défaut de paiement.

A côté de ce risque politique, Fidelity remarque une prudence affichée des banques centrales. De son côté la Banque centrale européenne opte pour le statu quo monétaire en raison d’une reprise en zone euro « fragile » et « inégale ». De l’autre, la banque centrale américaine a laissé, mi-septembre dernier et à la surprise générale, inchangé son programme de rachat d’actifs.

Dans ce contexte, Fidelity reste plus que jamais fidèle aux actions, sa surexposition à cette classe d’actifs est « plus que jamais justifiée ». Malgré la fin annoncée de la politique accommodante de la banque centrale américaine, qui a entretenu craintes et incertitudes dans les rangs des investisseurs, la conviction de la société de gestion reste intacte. Bien au contraire. « Alors qu’il y a un an, seule l’économie américaine montrait des signes d’amélioration, il apparaît aujourd’hui que ce cercle vertueux s’est désormais élargi. » explique David Ganozzi. Ce qui justifie plus que jamais sa position « agressive » sur les actifs risqués et particulièrement les actions. « Depuis quelques mois, l’évolution chaotique des marchés ne donne pas une traduction fidèle du redressement de l’économie réelle. » ajoute-t-il.

Au sein de cette classe d’actifs, Fidelity déclare continuer de privilégier les actions américaines et japonaises. Les interrogations qui continuent de peser sur les économies émergentes l’incite en revanche à rester prudents et justifient sa position “neutre” sur ces zones économiques. Enfin, dans « l’attente de signes plus probants d’amélioration sur le Vieux continent », la société de gestion maintient une sous-pondération sur les actions européennes.

Du côté des obligations, l’environnement incite Fidelity à maintenir son opinion neutre à l’égard du marché obligataire. La société de gestion remarque que les investisseurs se « préparent fébrilement à une remontée des taux longs depuis le printemps. Mais le statu quo des banques centrales en septembre a permis, pour la première fois depuis longtemps, au marché obligataire de se ressaisir. » Cette situation a profité à la performance du portefeuille mais elle ne motive aucun changement dans son allocation. Le pilote du fonds reste sous-pondéré sur des taux longs à moyen terme, le contexte actuel plaidant pour leur remontée. Il continue de leur préférer les taux courts et à haut rendement.

Sur le front des matières premières, Fidelity affirme rester neutre sur les matières premières, le contexte actuel plaidant pour une certaine « prudence. » « Porté par les tensions relatives à une éventuelle intervention étrangère en Syrie, le rebond des cours du pétrole avait bénéficié aux matières premières en août. L'apaisement diplomatique en septembre a toutefois contribué à un recul des prix du baril", rappelle le gestionnaire d'actifs. Privées de ce ressort, les matières premières n'offrent toujours pas de véritable intérêt d'investissement », conclut-il.

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