Vendredi 13 décembre

Par ici la sortie ! Peugeot chute de 10% après l'annonce de la sortie de General Motors du capital du constructeur automobile français.

La veille, le titre avait concédé plus de 7% suite à l’annonce d’une augmentation de capital et de résultats 2013 impactés par de nouvelles dépréciations d'actifs.

Cette fois-ci, c’est General Motors qui assène le coup de grâce en annonçant brutalement, la veille au soir, qu'il vendait la totalité de sa participation de 7% dans le groupe automobile français par le biais d'un placement privé auprès d'investisseurs institutionnels. Selon des sources au fait du dossier citées par Reuters, ce placement se serait effectué au prix de 10 euros par action. Une annonce surprenante d’autant plus que la veille, General Motors aurait signalé ne pas s’opposer à « une prise de participation de certains tiers au capital de Peugeot».

Le constructeur américain aurait donc préféré tirer sa révérence que de prendre le risque de continuer avec son partenaire dont l’avenir financier est incertain et critique. Cette union n’aura duré moins de deux ans… Quand il est entré au capital de PSA, le groupe américain avait déboursé 304 millions d'euros pour acquérir 7 % des actions à un prix de 8,27 euros. En revendant aujourd'hui ses titres au prix du marché, 10,62 euros, General Motors devrait extérioriser une plus-value proche de 90 millions d'euros. Plus-value ou prendre le risque de se faire diluer, le choix était évident pour l’américain.

PSA aurait « pris acte » de cette décision, mais rappelé qu'elle ne remettait pas en cause les trois projets industriels communs aux deux groupes et leur coentreprise dans les achats en Europe.

Concernant l'implication de L'Etat français dans cet épineux dossier, Arnaud Montebourg a déclaré qu'il avait les moyens d'entrer au capital de PSA Peugeot Citroën mais souhaite attendre la fin des discussions entre le constructeur automobile et le groupe chinois Dongfeng pour se prononcer sur une éventuelle prise de participation, lors d'un entretien sur la chaîne BFMTV. "L'Etat dispose de 100 milliards [d'euros] de participations donc il est capable à la fois de vendre certaines participations à doses homéopathiques, les valoriser, et constituer des moyens d'action pour entrer dans le capital d'autres entreprises", a déclaré le ministre.

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