Séance noire pour CGG qui dévisse de 15,5%, à 12,23 après avoir révisé en baisse sa prévision d'EBIT pour 2013 tout en affichant sa confiance dans ses perspectives à moyen terme.
L'action du groupe de services parapétroliers CGG (CGG) signe ainsi la plus forte baisse du SBF 120, plombé par la deuxième révision en baisse, après celle de novembre dernier, de ses prévisions de résultats pour 2013.
Evoquant « des conditions de marché sismique plus difficiles », le spécialiste de l'exploration pétrolière révise encore une fois sa prévision de chiffre d'affaires, désormais attendu en hausse de 15 à 17% et non plus de 25%, comme estimé en début d'année. Point positif, le groupe table toutefois sur une marge opérationnelle de 12 à 13%, ce qui devait lui permettre de dégager un EBIT d'au moins 470 millions de dollars, contre 367 millions de dollars en 2012.
Parallèlement à ces éléments opérationnels, le groupe a indiqué qu'il comptait déprécier la valeur de ses actifs pour tenir compte de la réduction prévue de sa flotte de navires dans le cadre de son plan stratégique. "Le montant de cette charge exceptionnelle dépendra du scénario final retenu et sera enregistrée dans nos comptes 2013", a ajouté CGG.
"A plus court terme et notamment au cours du quatrième trimestre, les clients retardent leurs décisions d'attribution de grands projets", a indiqué CGG mardi dans un communiqué.
Le nouveau plan à horizon 2016 doit notamment permettre au groupe d'ajuster sur le haut de gamme sa flotte de navires utilisés pour réaliser les études sismiques offshore.
Plus précisément, "CGG aborde désormais une troisième étape de son plan stratégique centrée sur le rééquilibrage de son portefeuille vers des activités de haut de gamme moins capitalistiques et plus génératrices de cash", a déclaré le directeur général du groupe, Jean-Georges Malcor. "Cette nouvelle étape, qui sera mise en œuvre au cours des trois prochaines années, sera accompagnée d'un contrôle renforcé des coûts, d'une gestion serrée du cash et de la poursuite de nos plans d'amélioration de la performance opérationnelle", a-t-il ajouté.
La réduction de la taille de la flotte de navires doit également permettre une baisse des coûts fixes et des investissements, selon les estimations du groupe.
La réorganisation de son portefeuille d'activités devrait ainsi lui permettre d'augmenter sa marge opérationnelle de 4 points à l'horizon 2016. Mais dans l'immédiat, CGG a toutefois indiqué faire face à un marché des études sismiques plus difficile et sa prévision annuelle de résultat opérationnel (EBIT) doit être revu en baisse, entre 400 et 420 millions de dollars en 2013.