Sur la lancée des mois précédents, Fidelity remarque, dans le commentaire mensuel de son fonds Fidelity Patrimoine pour novembre, une multiplication des signaux qui confirment une reprise mondiale. « Une fois encore, la poursuite de l’embellie conjoncturelle a fait la part belle aux actions, confortant notre allocation de portefeuille. » ajoute la société de gestion.
Le mois dernier, les indices Dow Jones et S&P 500 ont touché de nouveaux plus hauts historiques, soutenus par « le nouveau statu quo de la Fed conjugué à l’annonce de mesures destinées à compenser la fin prochaine des rachats d’actifs ». Des initiatives qui « ont une nouvelle fois satisfait les investisseurs. » « S’il y a fort à parier que la fin, annoncée pour les prochains mois, des rachats d’actifs par la Fed engendre quelques remous sur les marchés actions, cela ne remet pas en question notre surexposition sur cette classe d’actifs. En effet, même s’ils restent fragiles dans certaines régions, les fondamentaux économiques actuels plaident pour une amélioration continue de la conjoncture. »
L’euphorie a également gagné le Japon, la publication d’un PMI des directeurs d’achats du secteur manufacturier au plus haut depuis 2006, a également propulsé les indices Topix et Nikkei à leurs plus hauts d’avant crise, rappelle Fidelity.
Quid de la zone euro ? Pour la société de gestion, la sortie de crise se précise un peu plus chaque mois même si « les signes de reprise sont encore timides en Europe ». Elle se base sur les chiffres du marché du travail sur le mois d’octobre qui ont fait état d’un recul des demandeurs d’emploi, une première depuis 2011. « Mais ce recul, avec un peu de retard sur les premiers signes d’amélioration de l’activité en Europe, témoigne au moins d’une stabilisation du marché du travail et- espérons le - d’une décrue prochaine du chômage. » explique David Ganozzi.
Dans ce contexte, Fidelity reste « encore et toujours en surpondération » sur les actions. « L’amélioration globale de l’environnement dans la plupart des zones économiques en est le premier élément d’explication. Les annonces faites par les instances monétaires pour soutenir la reprise, y ont également participé » signale le pilote du fonds. Il continue de privilégier les régions les plus porteuses en surpondérant les actions américaines et japonaises. Cette préférence se fait aux dépens des marchés émergents sur lesquels la société de gestion reste “neutre” et les marchés européens, qui sont sous-pondérés au regard de son allocation stratégique.
Sur le front du marché obligataire, la neutralité reste de mise. Fidelity estime que « la baisse des taux de la BCE marque le début d’une déconnexion avec la politique de la Fed et d’une décorrélation entre les marchés de taux européen et américain. » La tendance générale a profité aux compartiments investment grade (+2%) et high yield (+1%). Elle conforte sa position « neutre » sur cette classe d’actifs et continue de préférer le haut rendement sur lesquels elle reste restons surpondérée aux dépends des taux longs.
Du côté des matières premières, l’année 2013 n’aura pas été favorable à cette classe d’actif. La reprise reste poussive en Europe et en Asie tandis que l’inflation reste au plus bas. En l’absence prolongée de ce soutien, Fidelity maintient une certaine neutralité à l’égard de cette classe d’actifs.