Le billet vert quant à lui s’inscrit en légère baisse de 0,11% face à la devise japonaise, pour se négocier autour des 104,20 yens, proche de ses plus hauts niveaux depuis 5 ans. En revanche, l’euro surperformait le dollar, avec un gain de 0,32% ce qui lui permet d’osciller autour des 13680$.
La devise de l ‘oncle Sam évolue ainsi en ordre dispersé, sans véritable tendance après s’être sensiblement raffermit en réaction à la décision de la Fed, qui a annonce qu’elle allait réduire le montant de ses rachats d’actifs. Le processus de normalisation de la politique monétaire est donc lancé, ce qui a provoqué une nette hausse du dollar. Le durcissement de la politique monétaire de la banque centrale est dû à la conviction que l’économie américaine est suffisamment solide pour se passer de mesures de soutien artificiel.
Preuve en est, l’économie américaine enregistre ainsi sa plus forte croissance depuis 2011. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 4,1% en termes annualisés pour la période de juillet à fin septembre, selon la troisième et dernière estimation. C’est nettement plus que prévu. Elle a ainsi été révisée en hausse par rapport à la deuxième estimation, qui faisait état d'une progression de 3,6% sur la période. La publication du PIB est également au dessus des attentes, le consensus pariant sur une confirmation de la seconde estimation à 3,6%.
Et pourtant, ce chiffre rassurant, laisse le dollar, comme les marchés d’ailleurs, de marbre. Le billet vert redonne ainsi 0,37% face au franc suisse mais grappillait 0,2% face au dollar canadien.
Il s’inscrit également en baisse de 0,34% face à la monnaie unique. L’euro quant à lui s’inscrivait ne légère hausse face à ses principales contreparties.
Après avoir accusé le coup à l’annonce de la dégradation de la note souveraine de la zone euro, l’euro reprend de la hauteur face au billet vert. Il s’adjuge ainsi 0,34% face au dollar pour s’échanger autour des 1,3684$ et progresse de 0,26% face au yen à 142,60 yens.
