En hausse de 4,5% depuis le début de l’année, l’euro marque une pause face au dollar, et revient au contact des 1,3770 $, contre 1,3812$ en début de séance européenne.
Il s’inscrit également en baisse face au yen, pour s’échanger autour des 144,50 yens ce qui porte sa performance annuelle à 26,24%.
Plus précisément, il faut savoir qu’au cours de l’année écoulée, c’est le yen qui s’est le plus déprécié face au dollar et face à l’euro et non l’inverse. Une baisse de la devise japonaise liée aux « abenomics », des mesures exceptionnelles de soutien à la croissance économique qui passe notamment par une politique monétaire ultra accommodante. Le yen qui s’échange autour des 145 yens a même atteint un point bas depuis aout 2009 face à l’euro, alors que la BOJ, la banque centrale du Japon, ne cesse de marteler qu’elle est disposée à prendre des mesures nécessaires afin soutenir l’économie et réduire les risques de déflation.
Le billet vert de son coté oscille autour de l’équilibre face au yen, à 104,90 yens après avoir pris connaissance de l'indice manufacturier PMI de Chicago du mois de décembre 2013.
L’indicateur est très largement inférieur aux attentes puisque il tombe à 59,1 en décembre, en net repli comparé aux 63points enregistrés en novembre et un niveau de 61,3 points anticipés par le marché.
L'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board envoie un signal diamétralement opposé. Alors que le consensus tablait sur un niveau de 76,8 points en décembre, en nette progression par rapport aux 72 points de novembre, l’amélioration de la confiance des consommateurs américains est encore plus forte qu’espéré. L’indice bondit en décembre pour se hisser à 78,1 points.
Et pourtant, malgré cette nette remontée du moral des ménages, le billet vert évoluait sans tendance claire. Il restait stable face au yen, légèrement en dessous des 105 yens et grappillait 0,23% face à la monnaie unique.