L’intelligence artificielle fascine autant qu’elle inquiète les marchés. Les valorisations atteignent des sommets, alimentant l’idée d’une bulle spéculative. Pourtant, derrière cette surchauffe, l’IA s’impose comme une révolution structurelle appelée à transformer durablement l’économie mondiale. Pour les investisseurs capables de regarder au-delà des excès du moment, le thème reste incontournable à moyen et long terme, à condition d’adopter une approche prudente, disciplinée et diversifiée. Voici nos dernières décisions stratégiques pour votre épargne.

Une bulle qui enfle, une révolution qui s’installe. Depuis deux ans, l’intelligence artificielle occupe le débat public, les salles de marchés, les plateaux télévisés, les laboratoires de recherche et les conversations du quotidien. Cette effervescence rappelle à certains les excès de la bulle internet, lorsque les promesses technologiques semblaient abolir la gravité économique. Aujourd’hui, les valorisations stratosphériques d’entreprises spécialisées dans l’IA, l’afflux massif de capitaux vers les infrastructures de calcul et la course précipitée aux modèles toujours plus puissants dessinent les contours familiers d’une bulle spéculative.
Les signaux sont nombreux : des startups aux modèles économiques encore flous lèvent des centaines de millions, les géants de la tech investissent à un rythme inédit dans des projets aux coûts exponentiels, et la demande en puces spécialisées dépasse largement l’offre disponible. L’écosystème attire des flux financiers si massifs que certains bureaux d’analyse se demandent si cette dynamique peut réellement reposer sur des fondamentaux durables ou si elle est alimentée davantage par l’euphorie que par la réalité du marché. Clairement, nous estimons qu’il y a aujourd’hui une bulle dans l’IA.
Pourtant, contrairement à d'autres bulles technologiques, celle-ci pourrait encore gonfler longtemps. C’est tout le problème avec les bulles ! On peut les identifier, mais nul ne sait quand elles éclateront. Le potentiel immense de l’intelligence artificielle, la compétition géopolitique qu’elle suscite et l’engouement sociétal qu’elle génère maintiennent la pression, comme une pompe qui ne faiblit pas.
Mais réduire l’IA à une simple bulle serait passer à côté de l’essentiel. Car au-delà de l’écume spéculative, l’intelligence artificielle constitue déjà une transformation profonde, c’est une nouvelle révolution industrielle. Les entreprises réorganisent leurs métiers autour de nouveaux outils d’automatisation, les médecins s’appuient sur des modèles qui les assistent dans le diagnostic, la recherche accélère grâce à des systèmes capables de parcourir en quelques heures des corpus que des équipes humaines mettraient des années à analyser. Les gains de productivité, encore balbutiants mais bien réels, annoncent une mutation durable des économies.
C’est précisément cette double nature (bulle à court terme, rupture à long terme) qui rend la période actuelle si singulière. Oui, certaines valorisations finiront par retomber, parfois brutalement. Oui, des projets phares s’éteindront, révélant leur fragilité. Mais l’élan de fond ne devrait pas s’inverser. Comme la vapeur, l’électricité ou l’informatique en leur temps, l’intelligence artificielle est en train de redessiner les rapports de production, de transformer les professions et de remodeler les équilibres internationaux.
L’éclatement éventuel de la bulle, plutôt que de marquer la fin d’un cycle, pourrait même servir de catalyseur. Il permettra d’assainir un marché saturé de promesses excessives et de recentrer les investissements sur les usages réellement porteurs. La révolution, elle, suivra son cours. L’histoire nous a appris qu’une bulle n’invalide jamais la technologie qu’elle entoure, elle en précipite simplement la maturation. Internet est le dernier grand exemple.
Dans ce brouhaha d’annonces et de spéculations, une certitude émerge : nous sommes témoins d’un moment historique. Et si la prudence reste de mise face aux emballements, il serait tout aussi imprudent de sous-estimer ce qui se joue. L’intelligence artificielle n’est pas une mode, mais l’un des piliers de la civilisation numérique à venir.
Dans ce contexte, nous martelons notre message habituel : les grandes actions américaines, notamment technologiques, sont indispensables dans une allocation bien diversifiée. Mais la prudence doit être de mise ! Dans la suite de cet article, nous vous présentons nos dernières décisions stratégiques pour votre épargne.
CHOIX D’INVESTISSEMENT ET PERFORMANCES

Notre gestion pilotée est disponible dès 500€ d’encours. Elle est construite autour des convictions que Marc Fiorentino partage au quotidien dans ses newsletters, avec des arbitrages potentiellement tous les mois pour suivre l’évolution de ses anticipations dans le temps : anticipations de croissance, d’inflation, de taux d’intérêt. Anticipations (géo)politiques et macroéconomiques.
Voici nos derniers derniers choix stratégiques et nos performances :
1. Stratégie
Ces derniers jours, nous avons réalisé plusieurs arbitrages pour adapter notre gestion pilotée au contexte actuel. D’une part, en prenant des bénéfices sur les actions américaines, compte tenu de leur haut niveau de valorisation. Elles sont toutefois encore prépondérantes dans notre poche action : nous allégeons mais ne quittons pas ces actions incontournables. Elles restent en effet indispensables dans une allocation bien diversifiée.
D’autre part, nous avons continué de désensibiliser la gestion au dollar, comme ces derniers mois, en sortant totalement des obligations souveraines américaines de court terme. Nous avons également allégé notre exposition aux obligations européennes de maturité courte. Ces désinvestissements ont été réalisés au profit des obligations d’entreprises privées et dans une moindre mesure des fonds de Private Equity.
2. Performances
Quatre profils sont proposés au sein de Pilot, la gestion pilotée de Meilleurtaux Placement. Ils correspondent à tous les profils de risques de nos clients : prudent, équilibré, dynamique et audacieux. Le profil prudent est le moins exposé aux actions. Inversement, le profil audacieux est fortement investi sur les actions.
Malgré les tempêtes commerciales, géopolitiques et boursières, nos quatre profils résistent très bien et sont en gain depuis le début de l’année, contrairement à beaucoup de supports d’investissement ou de gestions pilotées concurrentes.
Surtout, ils préservent les performances réalisées l’an dernier : +8,92%* nets de frais en 2024 pour le profil équilibré, le plus commun à nos clients. +13,42%* pour le profil audacieux.
En 2025, le profil équilibré génère pour le moment un rendement de 4,13%* contre 10,57%* pour le profil audacieux. Depuis le lancement de Pilot le 20 avril 2023 : +17,89%* pour le profil équilibré, +35,99%* pour le profil audacieux. Ces performances ne tiennent pas encore compte du rendement du fonds euros sur 2025.
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NOTRE ALLOCATION ÉQUILIBRÉE

Notre grande prudence des derniers mois nous a permis de traverser sereinement différentes tempêtes et nous offre de grandes marges de manœuvre : nous pourrons facilement renforcer à l’avenir, si nous le jugeons utile, notre exposition sur les actions, ou sur une autre classe d’actifs.
Actuellement, la prudence doit rester le maître-mot sur les marchés. Ni panique, ni euphorie, juste de la prudence.

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Ci-dessus, l’allocation actuelle du profil équilibré, le plus commun à nos clients. Cette allocation reflète notre stratégie prudente en faisant la part belle aux obligations, et dans une moindre mesure aux actions. Concrètement, la poche actions ne représente actuellement que 17% de l’allocation. Et les obligations ? 24,5%.
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L’ANALYSE DE MARC FIORENTINO

Voici le dernier commentaire de gestion de Marc Fiorentino :
“Le mois d’octobre a été marqué par une forte hausse des marchés actions, dans une ambiance d’euphorie généralisée. Les indices boursiers ont enchaîné les records, le CAC 40 a franchi les 8 000 points, et l’once d’or a dépassé les 4 000$. Cet appétit pour le risque rarement observé ces dernières années est nourri avant tout par l’abondance de liquidités et les anticipations de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine.
Une perspective renforcée par de bons résultats d’entreprises et un contexte économique un peu plus favorable. Le FMI a notamment relevé ses prévisions de croissance mondiale et américaine, stimulées par les investissements massifs dans l’intelligence artificielle, devenue le moteur principal de la croissance et des marchés. Les géants technologiques en profitent pleinement : Microsoft et Apple sont désormais valorisés plus de 4 000 milliards de dollars. Nvidia a atteint le seuil symbolique des 5 000 milliards.
Depuis le Liberation Day d’avril, les valorisations des grandes actions américaines grimpent sans relâche : la prime de risque des actions du S&P est nulle, signe que les marchés considèrent les actions aussi sûres que les obligations. Parallèlement, le nombre de particuliers investis en Bourse atteint des sommets. Résultat, tout indique que nous sommes en pleine bulle spéculative. Celle de l’IA. Une bulle qui peut gonfler encore longtemps avant d’exploser. Plus que jamais, nous adoptons une approche prudente sur les marchés.”
Dans cette vidéo, Marc Fiorentino décrypte avec Patrick Thiberge, DG de Meilleurtaux Placement, la crise politique actuelle et son impact pour vos placements.
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Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
* Performance net de frais de gestion, hors fiscalité. Performance calculée en prenant l’hypothèse d’un maintien de la performance du fonds en euros en 2024. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
**Les travailleurs non-salariés (TNS) profitent pour leur part d'un plafond de :
10 % de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de 32 909 euros en 2021 (montant égal à 80 % du Plafond annuel de la sécurité sociale) + 15 % de la fraction de ce bénéfice comprise entre une et huit fois le PASS de l'année N, soit 43 193 euros en 2021. Le plafond global se situe ainsi à 76 102 euros. Le plafond minimum pour les TNS se situe à 4 114 euros.
Ces plafonds de déduction peuvent être relevés par le rattrapage des plafonds non utilisés au cours des trois années précédentes. Les plafonds de déduction peuvent également être mutualisés entre conjoints.