En ce début d’année, Dominic Rossi et Andrew Wells, CIOs (Chief Investment Officer), ainsi que les gérants de Fidelity Worldwide Investment, présntent leurs perspectives pour 2014 sur les marchés.
En 2014, l’environnement sera toujours favorable pour les actions estime Dominic Rossi, Global Chief Investment Officer Actions. A ses yeux, « les investisseurs ont toutes les raisons de rester bien disposés envers les actions en 2014. » Une conviction qui est basée sur des signes qui « attestent d'une croissance durable aux États-Unis » mais aussi sur un maintien des taux d'intérêt dans les principaux pays, compte tenu « d’une inflation et d'une croissance économique nominale appelées à demeurer faibles ».
Dominic Rossi juge « extrêmement » intéressante pour les investisseurs, une approche axée sur les actions de rendement. « Les investisseurs pourraient marquer un regain d'intérêt pour les entreprises jouissant de droits de propriété intellectuelle, impliquant une plus grande divergence entre les secteurs. Dans cette optique, les avantages d'une approche d'investissement bottom-up devraient devenir plus manifestes. » « Une nouvelle appréciation des actions est possible eu égard à leurs niveaux de valorisation actuellement raisonnables, mais ces dernières pourraient néanmoins devenir chères en cas de progression trop prononcée. » tient-il à tempérer.
Sur le front obligataire, « 2014 pourrait être riche en événements » selon Andrew Wells Global Chief Investment Officer Taux et Diversifié. Les rendements sont au plus bas au sein des différentes classes d'actifs obligataires mais selon lui, « il s'agit là de la traduction naturelle de la difficulté de l'environnement économique. » « De plus, il juge « exagérée », les craintes relatives à une grande rotation des investissements en faveur des actions au détriment des obligations.
