ArcelorMittal se traîne sur le CAC, plombé par Bank of America Merrill Lynch qui a dégradé le titre du sidérurgiste d'« achat » à « neutre ». Le bureau d’études estime que le groupe pourrait être confronté à la faiblesse potentielle des prix du minerai de fer et à une moindre croissance économique européenne.
En fin de semaine dernière, le groupe avait signalé être confronté au recul de la demande en 2013 à l’occasion de la publication de ses comptes annuels. Cette morosité de la demande n’a pas été neutre sur l’activité d'ArcelorMittal, le chiffre d’affaires s’étant inscrit en baisse de 5,7% à 79,4 milliards de dollars. L'aciériste accuse toujours en parallèle une perte nette annuelle, de 2,5 milliards de dollars, mais elle a été réduite par rapport à la perte de 3,3 milliards de dollars accusée en 2012.
Par ailleurs, l’actualité du groupe a été garnie mais cette fois-ci, par des informations de presse. Selon un article du quotidien économique Il Sole 24 Ore paru ce week-end, ArcelorMittal serait intéressé par un rachat du sidérurgiste italien Ilva. D’après le journal italien, la remise aux normes environnementales du site d'Ilva et le nouveau plan stratégique dont a besoin le groupe, coûteront trois milliards d'euros, un montant qui pourrait être financé par l'emprunt à hauteur de 2,3 milliards et pour le solde, soit 700 millions, par une augmentation de capital.