Le flou demeure sur l’avenir d’Antoine Frérot à la tête de Veolia Environnement. Et c’est le Point qui a révélé en fin de semaine dernière, une tentative de « pustch » initiée par l'actionnaire Dassault. Détenteur d'une participation de l'ordre de 6% dans le numéro un mondial du traitement des déchets, le groupe familial souhaite remplacer l’actuel dirigeant, dont le mandat arrive à échéance lors de la prochaine assemblée générale de Veolia, prévue le 24 avril, par le patron de l'Agence des participations de l'Etat (APE) David Azema.
« Mais d’autres noms circulent également. La question du renouvellement d’Antoine Frérot doit être abordée lors du conseil d’administration du 12 mars, mais il n’est pas exclu qu’elle fasse l’objet de discussions au conseil du 26 février, au cours duquel les comptes 2013 doivent être approuvés. » ajoute ‘Les Echos’.
« Matignon, agacé par l'intransigeance du PDG dans l'épineux dossier du sauvetage de la compagnie de ferry SNCM, pourrait laisser faire », croit savoir l'hebdomadaire. Mais le gouvernement a aussitôt démenti l’information, arguant qu’il n’interférait pas dans le choix des dirigeants des entreprises privées.
Ce n’est pas la première fois que les jours d’Antoine Frérot à la tête de Veolia sont comptés. Depuis son arrivée en 2010, le PDG a déjà essuyé quelques attaques dont une en 2012 qui a fortement marqué le groupe. Cette année-là, Henri Proglio, avait tenté d'imposer Jean-Louis Borloo à la direction de l’entreprise.
Et pourtant, Antoine Frérot, le PDG de Veolia, a confirmé la semaine dernière que la dette du groupe avait été ramenée entre 8 et 9 milliards d'euros fin décembre. L’endettement du spécialiste de l’eau et des déchets avait jusque-là une réelle préoccupation des investisseurs. Il faudra attendre le 27 février, date de publication des résultats annuels pour confirmer que la stratégie menée par l’homme fort de Veolia, était la bonne…