Après une ouverture en forte baisse, les marchés européens creusent leurs pertes alors que la situation en Ukraine s’est aggravée ce week-end, en Crimée notamment, où les militaires russes accentuent leur pression sur les forces de Kiev. Les Occidentaux, quant à eux, multiplient les pressions sur la Russie, accusée par l'Ukraine d'avoir choisi la guerre, de quoi attiser les tensions géopolitiques et l’aversion au risque.
Le marché parisien dévisse de 2%, pour revenir autour des 4 320 points avec 100% de ses composantes dans le rouge. Ailleurs, même tendance, Francfort perd 2,4%, à 9 452 points. L’euro stoxx chute de 2,1% et Londres de 1,22%. Madrid et Milan dégringolent respectivement de 1,73% et 1,6%.
Du coté des valeurs, le secteur bancaire se distingue en forte baisse avec Société Générale, lanterne rouge qui recule de 5,9%, à 45,49 euros, BNP qui redonne 3,08%, à 57,63 euros, et Crédit agricole qui cède 2,3%, à 11,26 euros.
Les cycliques sont mal orientées, avec Renault qui redonne 4,67%, à 68,84 euros en dépit de l'annonce d’une hausse de 1,7% de ses immatriculations en février. ArcelorMittal et Saint Gobain redonnent par ailleurs 4,16% et 3,6%.
Sur le SBF 120, seul le titre bioMérieux parvient à grappiller 0,71%, à 77,06 euros tandis que Eurofins Scientific parvient à se maintenir à l’équilibre après une publication solide.
A l’inverse, Soitec subit des prises de bénéfices après avoir flambé de 36% vendredi dernier grâce à un avis positif. Le titre dévisse de 6%, à 2,14 euros.
Sur le marché des changes, l’euro grignote 0,12%, à 1,3783$ mais recule de 0,62% face au yen, à 139,62 yens. Le billet vert en revanche résiste bien face à la devise japonaise en cédant symboliquement de 0,1%, à 101,30 yens.
L’once d’or profite de regain d’aversion au risque pour s’adjuger 1,65%, à 1343$.