Dans la dernière lettre économique hebdomadaire, David Ganozzi, gérant du fonds du fonds Fidelity Patrimoine, a refait la semaine. Le gérant est revenu sur les statistiques économiques d’envergure en provenance des États-Unis. Il signale que les données parues la semaine passée ont été plutôt rassurantes sur la conjoncture américaine, faisant suite à des indicateurs de piètre qualité au titre du mois de janvier.
Fidelity est revenu en effet sur l’enquête ISM du mois de février qui a connu un rebond plus fort qu’escompté avec un indice qui a regagné 2 points en un mois, à 53,2 contre 51,3 en janvier. Autre signe qui plaide pour une reprise de l’économie américaine, le rapport sur l’emploi de février a qui également dépassé les attentes du consensus à 175.000 postes ont été créés le mois dernier, après 129.000 emplois en janvier.
« La faiblesse des chiffres de janvier, qui ont fait craindre à certains un ralentissement de la dynamique conjoncturelle américaine, semble donc largement passagère et en grande partie liée aux conditions climatiques très défavorables de ce début d’année. Il est même probable que les chiffres de février aient encore été affectés par les conditions climatiques très rigoureuses.» relativise la société de gestion.
Dans la zone Euro, Fidelity juge les PMI finaux du mois de février globalement en ligne avec les attentes du consensus, « ce qui augure bien de l’activité à l’horizon des prochains mois » à la faveur du redressement de la confiance des industriels. Dans le détail, l’amélioration de l’activité est désormais significative dans les pays du Sud de la zone Euro, les plus affectés par la crise des dettes publiques tandis que les chiffres français demeurent encore un peu à la traîne du reste de l’Europe.
« Ce sont toutefois les incertitudes liées à l’évolution de la situation politique en Ukraine qui ont causé un regain de volatilité sur les marchés actions au cours de la semaine écoulée, en Europe en particulier. Il conviendra de suivre l’évolution des discussions diplomatiques en cours sur la question, mais nous écartons pour le moment tout scénario d’escalade impliquant des conséquences significatives sur la reprise en cours en Europe » ajoute la société de gestion.
Ainsi, le gérant relève des fluctuations très limitées au cours de la semaine sur les grandes classes d’actifs dont les actions qui sont restées quasiment inchangées, la forte baisse du début de la semaine provoquée par la crise ukrainienne ayant été rapidement effacée. Les matières premières quant à elles, poursuivent leur tendance haussière. Depuis le début de l’année, les matières premières progressent de 7,6% en euro, largement au-dessus des autres classes d’actifs. Les obligations bien notées de la zone Euro s’adjugent quant à elles 2,5%, tandis que les actions internationales sont en hausse de 0,5%.