Un vent d’optimisme souffle sur la stratégie d'allocation pour le mois de mars, de Fidelity. La société de gestion indique continuer de surpondérer les actions. Elle signale en effet que le net recul du début d’année observé sur les marchés actions « n’a donc pas fait long feu. ». Mieux, le fort rebond des marchés en février a permis à la plupart des indices d'effacer leur correction initiale. « Outre les indicateurs économiques toujours plus encourageants en zone euro, la déception suscitée par certains indicateurs américains laisse en réalité espérer aux investisseurs une hypothétique pause de la Fed dans la normalisation de sa politique monétaire ».
Certes, les données macroéconomiques en provenance des Etats-Unis américaines ont été décevantes mais elles sont loin d'être catastrophiques et ne remettent pas en cause le scénario de Fidelity d'une reprise de la croissance mondiale. Ainsi, le gérant reste surexposé aux actifs risqués en privilégiant les actions américaines et japonaises. Cette préférence se fait aux dépens des marchés émergents, (neutre) et européens (sous-pondérés).
Du côté des obligations, cette classe d’actifs « n’a pas manqué de surprendre » fait remarquer le gérant. Elle s’est en effet « bien comportée » en dépit du fort rebond des actions. « Pause éventuelle de la normalisation de la politique monétaire de la Fed et révision à la baisse des anticipations d’inflation en Europe sont les éléments qui peuvent expliquer ce soutien. » explique la société de gestion. Or, elle prévient qu’aucun élément tangible ne peut durablement étayer cette tendance, ce qui la conduit à rester neutre sur les obligations avec une préférence toutefois, pour les obligations court terme et à haut rendement.
La société de gestion a par ailleurs maintenu son exposition à « neutre » sur les matières premières. Sur le mois passé, le rebond de cette classe d’actifs a été en effet soutenu par les conditions climatiques en Amérique du nord mais aussi par les tensions géopolitiques en Ukraine.