Le sterling est bien orienté face à l’ensemble de ses contreparties alors que le comité de politique monétaire de la banque centrale britannique a voté à l'unanimité le maintien des taux à 0,5%, tout en maintenant inchangé son programme de rachats obligataires.
Par ailleurs, le taux de chômage britannique, indicateur clef pour anticiper l’évolution de la politique monétaire, s'est maintenu à 7,2% sur en janvier, tandis que les demandes d'inscription au chômage se sont contractées de -34.600 postes en février, ce qui confirme l'embellie progressive du marché du travail.
Mais si la situation sur le front de l’emploi continue de s’améliorer, la BOE a évoqué dans ses minutes, le niveau de la livre, qui « pourrait continuer à monter si les investisseurs jugent les perspectives de croissance favorables »
Et c’est précisément le cas. En hausse de 10,2% face au dollar sur une année glissante, le sterling grappille 0,15%, à 1,6621 et progresse de 0,26% face à l’euro, pour s’échanger à 1,1943. Le sterling s’apprécie également face aux deux principales devises refuges que sont le franc suisse et le yen, en hausse de respectivement 0,37% et 0,3%.
Or, la hausse de la livre rend moins probable une forte remontée de l'inflation au-dessus de l'objectif, même si la BOE estime que « l’inflation devrait se rapprocher de l'objectif au cours des prochaines années »
Enfin, concernant les tensions géopolitiques en Europe de l’Est avec la rattachement de la Crimée à la Russie, le comité juge que les soubresauts « en Ukraine pourraient entraîner une hausse sensible des prix de l'énergie » mais ne s’inquiète pas outre mesure des conséquences économiques de la crise ukrainienne.
