Les marchés américains devraient ouvrir dans le vert, signe que Wall Street ne semble pas s’inquiéter de l’escalade des tensions géopolitiques entre l’Ukraine et la Russie.
La tendance est notamment soutenue par une très bonne nouvelle sur le front économique, avec des ventes de détail qui ont progressé de 1,1% en mars. Non seulement la croissance des ventes dépasse les attentes qui tablaient sur une hausse de 0,7%, mais c’est aussi la plus forte progression depuis septembre 2012.
De quoi redonner de l’appétit pour le risque. Le DIJA devrait ainsi s’adjuger 0,44%, à 16 052 points tandis que le S&P 500 devrait progresser de 0,55%, à 1821 points. Enfin le Nasdaq devrait rebondir de 0,6%, à 3464 points.
Du coté des valeurs, Citigroup vient de dévoiler un bénéfice net de 3,9 milliards de dollar au premier trimestre. Le bénéfice par action atteint 1,23$ contre 3,8 Mds$ 1,23$ par action un an avant. Les revenus s'élèvent à 20,1 Mds$, contre 20,2 Mds$ sur la même période de l'exercice précédent, et 19,5 Mds$ de consensus. En base ajustée, le bpa trimestriel ressort à 1,30$ contre 1,29$ un an plus tôt. C’est largement meilleur que prévu, le consensus tablant sur 1,16$ Le titre monte de plus de 2% actuellement en pré-séance à Wall Street.
Selon le WSJ, AMAZON se prépare à lancer un smartphone au second semestre de cette année.
JOHNSON & JOHNSON a annoncé l'arrêt du projet de mise sur le marché d'un concurrent de l'anti-rides Botox d'ALLERGAN.
MORGAN STANLEY est en discussions avancées en vue de la cession à American Securities de Learning Care Group, le numéro deux de l'enseignement primaire privé aux Etats-Unis. La valorisation de Learning Care pourrait être nettement supérieure à celle de 700 millions de dollars retenue lors de son rachat à 60% par Morgan Stanley en 2008.
Le groupe de télévision et de cinéma Relativity Media propose 500 millions de dollars en actions pour racheter Maker Studios, un des principaux fournisseurs de vidéos sur YouTube qui fait l'objet d'une offre rivale de Disney, rapporte le Wall Street Journal.
Enfin, Deutsche Bank a réduit sa recommandation sur le géant des logiciels, MICROSOFT, passant d'"achat" à "conserver".