Jeudi 31 mars

Imminente la prochaine hausse des taux fait déjà l'objet de critiques et de polémiques. Trichet est à nouveau montré du doigt pour son obsession de l'inflation alors qu'on loue la flexibilité du patron de la banque centrale Américaine. Mais ce n'est pas aussi simple.

La hausse probable des taux d'intérêt en Europe provoque des débats

C'est une quasi certitude. Trichet l'a dit et répété. Malgré les évènements japonais, la Banque Centrale Européenne augmentera ses taux d'intérêt comme prévu. Probablement le 7 Avril. Probablement de 0.25% Et je peux vous assurer qu'on va beaucoup en discuter et que Trichet et la BCE vont à nouveau se retrouver au centre d'une polémique. On leur reproche déjà d'ashpyxier l'économie européenne alors qu'elle n'a même pas vraiment redémarrer pour une inflation dont beaucoup pensent qu'elle n'est que temporaire et qu'elle n'est liée qu'à une hausse conjoncturelle des prix du pétrole et des prix alimentaires

On reproche également à la BCE d'être une des seules à remonter ses taux

Au Japon bien sur pas de hausse des taux à l'horizon, aux Etats-Unis malgré là aussi une percée de l'inflation Ben Bernanke continue à inonder les marchés de liquidités et continuer à maintenir une politique de taux bas aussi longtemps, a-t-il dit, que la croissance n'aura pas progressé de façon durable. Même en Angleterre, le seul pays proche où les chiffres d'inflation sont réllement inquiétants puisque ils tournent autour de 4%, la Banque d'Angleterre n'en finit pas de reporter une décision pourtant inéluctable. Trichet semble être bien seul, mis à part bien évidemment les pays émergents où l'inflation a catapulté

Pourquoi cette obstination ?

S'il n'y avait pas eu 2007, j'aurais probablement critiqué moi aussi cette obsession anti inflationniste de Trichet. A l'époque, un peu comme tout le monde, je ne comprenais pas pourquoi Trichet s'entêtait à relever les taux et nous êtions tous ou presque admiratifs d'Alan Greenspan qui laissait les taux bas alors que l'économie américaine tournait à plein. Et finalement Trichet avait raison. Il voyait que la politique de taux d'intérêt zéro ne favorisait pas l'économie réelle mais qu'elle favorisait la spéculation sous toutes ses formes et c'est peut être encore le cas aujourd'hui. Finalement les taux très bas profitent aux banques qui jouent sur les marchés qu'aux entreprises. Il ne s'agit pas de mettre les taux à un niveau absurde. Mais peut être que Trichet voit à nouveau ce que nous ne voyons pas. Je lui donnerai le bénéfice du doute avant de le critiquer.

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