Airbus s’envole en tête du CAC après la publication d’un résultat multiplié par deux au 1er trimestre. Le groupe aéronautique a également fait état d’une rentabilité et d’une trésorerie supérieures aux attentes. Il confirme également ses prévisions 2014.
Même si ces résultats sont présentés comme peu significatifs, le point d’étape d’Airbus a de nature à rassurer les investisseurs. Ces derniers avaient surtout retenu les déboires du groupe aéronautique liés à son programme A350 XWB. Aujourd’hui, place à des indicateurs financiers de bonne facture.
Le géant européen de l’aéronautique et de la défense a publié un chiffre d’affaires en hausse de 5% à 12,6 milliards d'euros, les trois Divisions ayant généré une contribution positive, notamment Airbus Helicopters avec une progression à deux chiffres grâce à une hausse des livraisons à 74 appareils.
Les prises de commandes du groupe ont atteint 21,1 milliards d'euros et la valeur du carnet de commandes s'est établie à 683,2 milliards au 31 mars 2014. Airbus a enregistré 103 commandes nettes d'avions commerciaux, dont 20 A380 pour Amedeo.
Un peu plus bas dans le compte de résultat, le bénéfice d'exploitation avant éléments non récurrents, considéré comme un bon indicateur de sa marge commerciale, s'est par contre contracté à 700 millions d'euros contre 734 millions un an auparavant. En dépit d’un bond de 19,5% de ses dépenses en recherche et développement liés à A350, le groupe est parvenu à contenir la baisse de sa rentabilité grâce à une maitrise de ses coûts.
Ainsi, Airbus Group a en effet dévoilé un résultat net en forte hausse de 93% à 439 millions d'euros. L'an dernier, le résultat net avait été affecté par des coûts liés au programme de l'A380 et par des effets de change défavorables.
Le géant de l’aéronautique et de la défense a été, en outre, moins gourmand en cash mais le flux de trésorerie est resté négatif en raison du caractère saisonnier de l'activité et des besoins en fonds de roulement des programmes clés. La consommation de cash ressort ainsi à 2,034 milliards d’euros.
Le groupe table toujours pour cette année sur une stabilité de son chiffre d'affaires et sur une croissance "modérée" de son résultat opérationnel avant éléments non récurrents, sur la base d'une hypothèse d’une parité d’un euro pour 1,35 dollar. Le flux de trésorerie disponible avant acquisitions est également attendu à l'équilibre. Il confirme en outre un objectif de rentabilité opérationnelle de 7 à 8% en 2015.