À retenir cette semaine
Dissolution ou pas, Paris garde le cap. Au lendemain de la chute du gouvernement Bayrou, le CAC 40 avance encore. L’indice parisien gagne + 0,5 % sur la semaine tandis qu’à Wall Street, le S&P 500
(+ 1,3 %) et le Nasdaq (+ 1,9 %) ont atteint des sommets historiques soutenu par l’espoir d’un assouplissement monétaire grâce à un marché de l’emploi en perte de vitesse.
TOP valeurs de la semaine
Atos (+ 21,4 %)
Le champion français du numérique serre les rangs. En quête d’un retour à la croissance, le groupe lance un plan de réorganisation en France qui pourrait supprimer 135 postes sur près de 9 600. Miné par des pertes depuis 2021 et une lourde dilution boursière après sa procédure de sauvegarde accélérée, Atos veut tourner la page et retrouver sa place parmi les leaders mondiaux des ESN.
Enogia (+ 20,3 %)
Le spécialiste marseillais des micro-turbines met les gaz avec son plan Turbo 2028 : cap sur 25 M€ de chiffre d’affaires d’ici trois ans, soit +30 % par an, et 20 % de marge d’EBITDA. Portée par le marché en plein essor des systèmes ORC — ces technologies qui transforment la chaleur perdue en électricité verte — Enogia affiche déjà un S1 2025 en nette accélération : 5,4 M€ de revenus (+51 % sur un an) et un retour dans le vert après une lourde perte l’an passé.
Nicox (+ 17,4 %)
Cap sur la mise sur le marché ! Le NCX 470, traitement innovant contre le glaucome — cette maladie où la pression dans l’œil grimpe comme dans un ballon trop gonflé — coche toutes les cases pour un dépôt de dossier (NDA) aux États-Unis au 1er semestre 2026, puis en Chine. Dès 2027, Nicox vise des revenus récurrents liés à ce traitement, de quoi alléger les risques financiers et offrir une meilleure visibilité à ses actionnaires.
FLOP valeurs de la semaine
Pluxee (- 5,8 %)
Le pro des pauses-déj’ qui font sourire… sauf en Bourse sur la semaine. Spécialiste des titres-restaurants et avantages salariés, Pluxee voit son action plonger à de nouveaux plus bas depuis son IPO, après l’ouverture d’une enquête de l’autorité turque de la concurrence sur le marché local des cartes-repas. Un coup de froid réglementaire qui gâche un peu l’appétit des investisseurs.
TFF Group (- 7,2 %)
Le roi du tonneau reste sous pression. Le marché savait déjà que 2025/2026 serait un millésime difficile, mais c’est l’ampleur de la baisse qui surprend : -20 % de chiffre d’affaires attendu, en dessous du consensus. Entre un marché du vin frileux, des investissements gelés et un environnement politique et économique incertain, la prudence reste de mise.
Delta Plus Group (- 8,8 %)
Le spécialiste français des équipements de protection voit l’horizon se couvrir. Malgré une marge brute préservée, la demande en berne en France et en Chine devrait entraîner une décroissance organique en 2025. Le recul des volumes vendus pèse sur les résultats, reflet d’un marché mondial toujours morose.
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