Le marché parisien ne parvient toujours pas à rebondir malgré les minutes de la Fed qui n’ont pas réservé de mauvaises surprises et la publication d’un PMI manufacturier chinois en forte hausse.
En revanche, c’est la grosse déception du coté du PMI manufacturier français qui est ressorti à 49,3 en mai, contre 51 points auparavant. L’indice PMI composite provisoire de la zone euro ne parvient pas à sauver les meubles avec un indice qui s'est replié en mai, signalant un ralentissement de la croissance de l'activité du secteur privé.
Le CAC cède symboliquement de 0,07%, à 4465 points. Ailleurs Francfort grappille 0,1%, à 9708 points. L’euro stoxx cède 0,25% Londres à l’inverse prend 0,1%.
Alstom rebondit et signe la meilleure performance alors que Siemens pourrait déposer une offre ferme pour reprendre la branche énergie d’ici la fin de semaine.
GDF Suez relevé de "pondération en ligne" à "surpondérer" par Morgan Stanley se distingue dans le haut du palmarès.
Le secteur parapétrolier est bien orienté avec Vallourec.
A l’inverse, EDF reste lanterne rouge du CAC déclassé de "surpondérer" à "pondération en ligne" par Morgan Stanley.
Le secteur bancaire subit des prises de bénéfices après avoir bien progressé la veille.
A l’inverse le secteur de la construction se distingue en nette hausse sur le SBF 120.
POM figure en tête du SBF 120, alors que la division automobile du groupe va lancer la construction de deux usines aux Etats-Unis.
Parmi les plus fortes baisses, STMicroelectronics se démarque plombé par une dégradation de HSBC de "neutre" à "souspondérer". L'analyste a cependant relevé de 5,80 à 6 euros son objectif de cours.
Sur le marché des changes l’euro revient à l’équilibre face au dollar pour s’échanger à 1,3685$ après être tombé au plus bas depuis un mois dans le sillage de la douche froide du PMI français. Il grappille 0,15% face au yen, à 139,02 yens. Le billet vert grappille 0,12%, à 101,54 yens.
L’once d’or avance de 0,5%, à 1294$.