Après une ouverture en légère baisse, le marché parisien a finalement rebondi, soutenu par les statistiques américaines qui confirment la reprise de l’économie américaine.
En revanche, c’est la déception du coté des PMI européens. Le PMI manufacturier français est ressorti à 49,3 en mai, contre 51 points auparavant. L’indice PMI composite provisoire de la zone euro ne parvient pas à sauver les meubles avec un indice qui s'est replié en mai, signalant un ralentissement de la croissance de l'activité du secteur privé.
Mais les marchés ont rebondi, soutenus par une série d’indicateurs encourageants aux USA. Le CAC grappille 0,21%, à 4478 points. Ailleurs Francfort grappille 0,24%, à 9720 points. L’euro stoxx grappille 0,02%, Londres à l’inverse perd 0,01%.
Du coté des valeurs, GDF Suez relevé de "pondération en ligne" à "surpondérer" par Morgan Stanley se distingue dans le haut du palmarès.
Alstom rebondit et signe la meilleure performance alors que Siemens pourrait déposer une offre ferme pour reprendre la branche énergie d’ici la fin de semaine.
A l’inverse, EDF reste lanterne rouge du CAC déclassé de "surpondérer" à "pondération en ligne" par Morgan Stanley.
A l’inverse le secteur de la construction se distingue en nette hausse sur le SBF 120.
Plastic Omnium figure en tête du SBF 120, alors que la division automobile du groupe va lancer la construction de deux usines aux Etats-Unis. Dans son sillage, c’est l’ensemble du secteur qui est bien orienté.
Parmi les plus fortes baisses, STMicroelectronics se démarque, plombé par une dégradation de HSBC de "neutre" à "souspondérer". L'analyste a cependant relevé de 5,80 à 6 euros son objectif de cours. CGG subit des prises de bénéfices.
Sur le marché des changes, l’euro cède 0,25% face au dollar pour s’échanger à 1,3649$ au plus bas depuis un mois dans le sillage de la douche froide des PMI européens. Il grappille 0,1% face au yen, à 139 yens. Le billet vert grappille 0,35%, à 101,78 yens. L’once d’or avance de 0,57%, à 1295$.