La croissance du PIB allemand a été confirmée à +0,8% au premier trimestre. Fait notable, c'est surtout la demande intérieure qui a tiré la croissance.
L'Office fédéral de statistiques, qui voit dans cette accélération l'effet de conditions climatiques extrêmement douces en début d'année, met également en avant la contribution des facteurs de demande intérieure, en particulier l'investissement et les dépenses des ménages.
Avec 0,8% de croissance en début d’année, une chose est sure, la croissance marque une nette accélération par rapport au 0,4% de croissance enregistré entre les troisième et quatrième trimestres 2013
Une croissance qui vient de la formation brute de capital fixe qui a grimpé de 3,3% pour les équipements et machines et de 3,6% pour la construction, tandis que la consommation des ménages a augmenté de 0,7% et celle des administrations, de 0,4%.
En revanche, la balance commerciale a impacté négativement la croissance du PIB, en raison d'une hausse des importations (+2,2%) plus forte que celle des exportations (+0,2%). Cet effet a toutefois été en grande partie compensé par une augmentation des stocks.
En comparaison avec la période correspondante un an auparavant, la croissance allemande a accéléré à +2,3% au premier trimestre (hors effets calendaires), à comparer à +1,4% au quatrième trimestre 2013.