Et voilà, une page de l’histoire de Bull se tourne. L'union entre Atos et le dernier constructeur français est scellée pour donner naissance au numéro un « du Cloud » en Europe.
L’offre publique d’achat amicale lancée par la société française de services informatiques sur Bull, a été couronnée de succès. A l’issue des ultimes dépôts d’actions, dont la date était fixée au 5 août, Atos est susceptible de détenir 84,25% du capital et des droits de vote de Bull, précise l’AMF, qui annoncera ultérieurement les détails de réouverture de l’OPA.
Atos a récolté 10.792 obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions (océanes) Bull, représentant 18,41% de ses océanes en circulation. L’offre publique d’achat amicale qui avait été lancée fin juin, valorise Bull à 620 millions d’euros.
Le rapprochement des deux entreprises donnera naissance au numéro « du Cloud » en Europe et à l’un des principaux leaders dans la cybersécurité. Bull apportera des capacités critiques et complémentaires dans le Big Data qui, combinées aux solutions d’Atos, créeront une offre intégrée unique dans ce segment à forte croissance.
Atos espère réaliser sur les deux prochaines années 80 millions d’euros de synergies de coûts résultant de l’accélération de la mise en œuvre du plan « One Bull » pour 30 millions d’euros. L’opération va améliorer le bénéfice par action d’Atos dès la première année et sera relutive d’au moins 10% après deux ans.
S'agissant des perspectives pour l'exercice en cours, le groupe confirme ses objectifs et vise un taux de marge opérationnelle entre 7,5% et 8% du chiffre d'affaires, et un bénéfice net supérieur à celui de 2013, qui s'élevait à 263 millions d'euros.
