Comme les marchés sont calmes, très calmes, trop calmes, je petit déjeune, déjeune ou dine avec des potes entrepreneurs mais je crois que je vais arrêter.
Ils sont en pleine déprime et même quand je suis en forme, cela me plombe au bout de dix minutes.
En plein déprime.
Ambiance No Future…
Affreux.
Et la deuxième partie de la conversation c'est immanquablement : où faut il partir ?
Et les mêmes villes tournent en boucle : Bruxelles et Genève pour la fiscalité, Londres, New York, San Francisco, Singapour ou Hong Kong pour l'énergie.
Et je sens plus un problème d'énergie qu'un problème d'argent.
Et pour les traders ?
Un trader n'a pas de raison de rester à Paris.
Il est détesté et matraqué. Et il ne peut pas se plaindre car on ne créé pas les emplois que créent les entrepreneurs et on attaque là où ça fait mal.
L'idéal pour le trading c'est vraiment Londres, New York ou Singapour/Hong Kong.
Ce sont des vrais centres de trading et c'est souvent utile de pouvoir échanger des points de vue « face to face » avec d'autres gros traders.
Mais je n'arrive pas à me décider à bouger.
Je suis paresseux.
Les RTT sûrement…