Mercredi 10 décembre

Jeudi prochain, la BCE va procéder à l'adjudication de la deuxième tranche de ses opérations ciblées de refinancement bancaire à long terme (TLTRO), une mesure destinée à donner un coup de fouet à l’inflation, mais les investisseurs ne jurent plus que par la mise en œuvre d'un vaste programme d'assouplissement quantitatif ("quantitative easing", QE) à l’image de ce qu’a fait la Fed aux Etats-Unis.

Si les investisseurs sont de plus en plus convaincus que la BCE se lancera dans un véritable QE, afin de combattre le démon de la déflation, reste à savoir quel type de QE sera mis en place.

Une chose est sure, l’idée de mettre en place des mesures d'assouplissement quantitatif fait son chemin. Ewald Nowotny, le gouverneur de la banque centrale autrichienne a d’ailleurs fait savoir que des telles mesures pourraient "certainement se révéler utiles" dans le cadre d'un plan global pour soutenir l'économie de la zone euro, qui souffre d'un "affaiblissement massif".

Reste à savoir quel genre de mesures la BCE pourrait déployer et notamment s’il faut se tourner vers les obligations d’entreprises ou les obligations souveraines.

Si les marchés préfèreraient que la BCE rachète des obligations souveraines, Ardo Hansson, un des membres du conseil des gouverneurs de la BCE et patron de la banque centrale d'Estonie, s’est chargé de remettre les pendules à l’heure en expliquant qu’à titre personnel il était « beaucoup plus à l'aise avec l'idée d'examiner l'univers des obligations d'entreprises et [qu’il était] toujours assez sceptique au sujet de l'idée d'achats d'actifs souverains à grande échelle et sur le long terme".

"Il y a un problème d'efficacité possible", a ajouté le banquier central étant donné que les taux d'intérêt sur les obligations d'Etat des pays de la zone euro sont déjà très bas et "dans de nombreux cas extrêmement bas", a-t-il souligné.

Obligations d’entreprises ou obligations d’Etat, voila le point d’achoppement sur lequel il est difficile de trouver un consensus. Le chef économiste de la BCE, Peter Praet, a énoncé plusieurs arguments en faveur d'un plan de rachats d'obligations d'Etat, malgré les taux d'intérêt déjà très bas. Le principal argument pour privilégier le rachat d’obligation souveraine est que le marché des obligations d'entreprises est "relativement étroit" alors que le marché des obligations d'Etat est "le seul où la taille ne serait pas un problème", a affirmé le chef économiste.

Un débat que préfère ignorer l’euro qui évoluait en ordre dispersé face aux autres devises. Il grappille 0,27% face au dollar et reste largement au dessus du seuil des 1,24$, à 1,2418$. En revanche il recule de 0,34% face au yen, à 147,34 yens.

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